VanitéLa vanité (du latin vanitas) est un trait de caractère consistant à avoir une croyance excessive en ses propres capacités et en son attractivité. Avant le , elle n'avait pas de signification narcissique, mais était considérée comme une chose futile. Le terme connexe de « vaine gloire » est aujourd'hui considéré comme un synonyme archaïque de vanité, une vantardise injustifiée. Dans la sphère philosophique, la vanité renvoie à un sens plus large de l'égoïsme et de l'orgueil. Friedrich Nietzsche écrit que, selon lui, .
Estime de soiL’estime de soi est, en psychologie, un terme désignant le jugement ou l'évaluation qu'une personne a de sa propre valeur. Lorsqu'un individu accomplit un acte qu'il pense valable, il ressent une valorisation ; lorsqu'il évalue ses actions comme étant en opposition à ses valeurs, il réagit en . Selon certains psychologues, cette notion est à distinguer de la qui, bien que liée, est en rapport avec des capacités plus qu'avec des valeurs. Les expériences vécues par un individu durant sa vie développent son estime de soi.
ConfidenceConfidence is the state of being clear-headed: either that a hypothesis or prediction is correct, or that a chosen course of action is the best or most effective. Confidence comes from the Latin word fidere which means "to trust". In contrast, arrogance or hubris is a state of unmerited confidence—belief lacking evidence and/or a reason. Overconfidence or presumptuousness is excessive belief in success without regard for potential failure.
MégalomanieLa mégalomanie est la surestimation de ses capacités, elle se traduit par un désir immodéré de puissance et un amour exclusif de soi. Elle peut être le signe d'un manque affectif. En psychologie, la mégalomanie est classée dans la famille des psychoses délirantes chroniques. On la nomme couramment « folie des grandeurs » ou « délire des grandeurs », expression qui correspond à son étymologie (du grec mégalo, grand, et mania, folie).
Biais d'autocomplaisanceLa notion de biais d'auto-complaisance désigne la tendance des gens à attribuer la causalité de leur réussite à leurs qualités propres (causes internes) et leurs échecs à des facteurs ne dépendant pas d'eux (causes externes), afin de maintenir positive leur . Ce biais cognitif a été d'abord défini dans le livre Person Perception de Albert H. Hastorf, David J. Schneider, Judith Polefka en 1970. Par exemple, un individu justifiera l'obtention d'une bonne note à un examen en évoquant le travail qu'il a fourni, alors qu'il expliquera l'obtention d'une mauvaise note par la sévérité du correcteur.
Péché capitalthumb|Les Sept Péchés capitaux par J. Esch (vers 1882). Les péchés capitaux sont dans la religion chrétienne les sept péchés ou « vices » qui entrainent tous les autres. Cette nomenclature, qui est distincte de la désobéissance aux prescriptions du Décalogue, apparaît au et a été systématisée au par Thomas d'Aquin. La liste évolue selon les auteurs. Ce sont l'orgueil, la gourmandise (ou addiction), la paresse (ou acédie, la négligence spirituelle), la luxure, l’avarice, la colère et l’envie.
Complexe d'IcareLe complexe d'Icare est un terme de psychologie de la personnalité utilisé pour la première fois par Henry Murray pour décrire un personnage ayant un type de personnalité spécifique excessivement ambitieux. La psychosynthèse applique ce terme à ceux dont les ambitions spirituelles dépassent la limite de leur personnalité, entraînant des répercussions négatives. Ce complexe est vu dans les différents types de personnalité et se manifeste à travers un ou plusieurs des attributs suivants : Un narcissisme primaire, cherchant à attirer l'attention ou comportement visant à attirer l'admiration.
SelfishnessSelfishness is being concerned excessively or exclusively, for oneself or one's own advantage, pleasure, or welfare, regardless of others. Selfishness is the opposite of altruism or selflessness; and has also been contrasted (as by C. S. Lewis) with self-centeredness. The implications of selfishness have inspired divergent views within religious, philosophical, psychological, economic, and evolutionary contexts.
ViceLe vice désigne d'une manière générale et non morale ce qui est défectueux, le défaut. En morale, c'est un penchant devenu habitude que la morale réprouve (en matière sexuelle mais pas seulement), ou un défaut excessif. La notion de vice varie peu d'une culture et d'une époque à l'autre, mais son contenu, ce qu'il désigne, est très changeant. Par exemple, la conception athénienne antique de la sexualité : apprécier une femme autrement que comme génitrice d'une descendance semblait grotesque pour certains membres des couches supérieures de la population, sans pour autant que l'homosexualité fût sentie comme une valeur en soi.
Humilitéthumb|220px|Humilitas, sur une porte de bronze du baptistère de Florence. Le mot humilité (du mot latin humilitas dérivé de humus, signifiant « terre ») est généralement considéré comme un trait de caractère d'un individu qui se voit de façon réaliste. L'humilité peut signifier plusieurs choses : Le sentiment de ne pas être grand-chose, d'être petit par rapport au monde qui nous entoure ; Une attitude par laquelle on ne se place pas au-dessus des choses ou des autres et par laquelle on respecte ce dont on a été gratifié.