LibéralisationLa libéralisation est un processus généralement législatif (dans le cadre d'une législation) qui consiste en l'ouverture partielle (réduction) voire totale (abolition) de lois ou de règles restrictives, prohibitives, punitives ou répressives préexistantes d'un État. La libéralisation élargit les droits et libertés des citoyens en réduisant le contrôle gouvernemental dans le domaine social (libéralisation des mœurs, démocratisation) ou le domaine économique (libéralisation économique, privatisation).
Libéralismevignette|La Liberté guidant le peuple d'Eugène Delacroix (1830). Le libéralisme est un courant de pensée qui prône la défense des droits individuels, subjectifs (isonomie, liberté, sécurité, propriété...), dans la lignée de John Locke, au nom d'une vision fondée sur l'individu et la coopération volontaire entre les humains. Emmanuel Kant ajoutera à cette définition, et c'est cette conception spiritualiste et idéaliste du libéralisme (dualisme ou idéalisme absolu) qui prévaudra en Europe, que la plus haute valeur observée dans un état de droit, c'est la dignité de la personne humaine ; cette dernière ayant le potentiel d'être autonome, d'être libre d'agir et de choisir ses propres fins.
Démocratie chrétienneLa démocratie chrétienne est un courant de pensée politique et religieuse qui a inspiré des partis politiques qui ont été ou sont importants notamment en Europe de l'Ouest et en Amérique du Sud. Il s'exprime en Europe à partir de la fin du . La démocratie chrétienne cherche à promouvoir, au sein d’une société démocratique et pluraliste, les valeurs véhiculées par les Églises chrétiennes : la liberté, le respect de l'être humain, les droits de l'homme, la fraternité, l'aide aux plus démunis.
Social-démocratieLe terme de social-démocratie désigne un courant politique et économique, apparu au , qui tend à incorporer certains éléments du socialisme dans une économie capitaliste et libérale. L'expression recouvre à la fois la dénomination employée par divers partis socialistes, la forme d'organisation de ceux-ci, un courant idéologique et une pratique politique. Historiquement, le nom de social-démocrate a été, et est toujours, utilisé par les partis socialistes de divers pays, notamment en Allemagne et en Scandinavie mais également dans des pays extra-européens.
CentrismeLe centrisme est un terme utilisé en science politique pour désigner une position défendant un équilibre ou un compromis entre l'idéal de l'égalitarisme et la nécessité d'une hiérarchie sociale, conduisant dans les faits à une modération entre interventionnisme et laissez-faire sur le plan économique, ainsi qu'entre progressisme et conservatisme sur le plan sociétal et culturel. Cela étant dit, le centrisme, comme les notions de droite ou de gauche, reste avant tout un positionnement qui doit à chaque fois être contextualisé dans un parlement précis au sein de cultures spécifiques.
Bien communLe bien commun est une notion développée d'abord par la théologie et la philosophie, puis saisie par le droit, les sciences sociales et invoquée par de nombreux acteurs politiques. Elle désigne l'idée d'un bien patrimonial et matrimonial partagé par les membres d'une communauté, au sens spirituel et moral du mot « bien », de même qu'au sens matériel et pratique (ce dont on dispose ou ce qu'on possède). En Occident, la philosophie s'interroge au moins depuis Platon et Aristote sur ce qui nous constitue en tant que communauté.
Centre gaucheLe centre gauche est un positionnement politique qui se réclame à la fois de la gauche et du centre, se situant à droite de la gauche traditionnelle. Ceci peut se traduire par le rejet du marxisme et du communisme, ou le rejet du développement ou maintien d'un État interventionniste ou État-providence fort par adhésion au libéralisme économique. Selon Alain Noël et Jean-Philippe Thérien, professeurs de science politique .
Libertarianismevignette|Manifestation du Tea Party, un mouvement libertarien américain, en septembre 2009 à Washington Le libertarianisme, aussi appelé libertarisme, est une philosophie politique développée aux États-Unis. Elle repose sur l'idée qu'une société juste respecte et protège la liberté de chaque individu. Le libertarianisme repose sur l'émancipation qui s'oppose à l'assujettissement, d'où découlent une philosophie et une organisation de la vie en société permettant à chaque individu de jouir d'un maximum de liberté.
Théorie de la justiceLa Théorie de la justice est un ouvrage de philosophie politique et morale du philosophe américain John Rawls (1921-2002). D'abord publié en 1971 (en anglais, sous le titre : A Theory of Justice, Harvard, HUP), il fut réédité en 1975 et 1999 ; une traduction française par Catherine Audard est parue en 1987, aux éditions du Seuil. Dans ce livre, Rawls veut résoudre le problème de la justice distributive en critiquant l'utilitarisme, et en faisant appel aux positions de Kant et au contrat social.
InterventionnismeEn économie, l'interventionnisme est une politique préconisant l'intervention des pouvoirs publics dans la vie économique d'un pays. Le niveau d'interventionnisme économique d'un État se mesure par son niveau de dépenses publiques (en % du PIB) et la quantité de régulations économiques qu'il a mis en place. Que ce soit en économie ou en politique, l'interventionnisme est directement lié à l'existence même de l’État, qui se définit par une forme minimale de gouvernement.