Stéréotypevignette|upright=0.8|Stéréotype du en BD dans la continuité des méchants de films muets. vignette|upright=0.8|Dessins illustrant l'« Indigenous races of the earth » (1857) de Josiah C. Nott et George Gliddon. vignette|upright=0.8|L'« Homme au couteau entre les dents » est un fameux stéréotype d'Européen de l'Est barbare, d'abord bolchevik, ensuite nationaliste et antisémite, mais toujours violent et forcément indigne de partager les valeurs de l'Europe occidentale. vignette|upright=0.8|Stéréotype du savant fou.
Biais d'autocomplaisanceLa notion de biais d'auto-complaisance désigne la tendance des gens à attribuer la causalité de leur réussite à leurs qualités propres (causes internes) et leurs échecs à des facteurs ne dépendant pas d'eux (causes externes), afin de maintenir positive leur . Ce biais cognitif a été d'abord défini dans le livre Person Perception de Albert H. Hastorf, David J. Schneider, Judith Polefka en 1970. Par exemple, un individu justifiera l'obtention d'une bonne note à un examen en évoquant le travail qu'il a fourni, alors qu'il expliquera l'obtention d'une mauvaise note par la sévérité du correcteur.
Erreur fondamentale d'attributionL'erreur fondamentale d'attribution est un biais psychologique qui consiste à accorder une importance disproportionnée aux caractéristiques internes d'un agent (caractère, intentions, émotions, connaissances, opinions) au détriment des facteurs externes et situationnels (faits) dans l'analyse du comportement ou du discours d'une personne dans une situation donnée. À l'inverse, ce biais nous incite à considérer les facteurs externes et situationnels parfois de manière disproportionnée par rapport aux caractéristiques internes quand nous sommes à l'origine de la situation.
Lieu de maîtriseEn psychologie de la santé, le lieu de maîtrise (LDM), également connu sous le terme d'internalité (ou locus of control en anglais), est un concept proposé par le psychologue Julian Rotter en 1954. Il décrit le degré selon lequel un individu croit pouvoir influencer et maîtriser les événements de sa vie. Le lieu de maîtrise se définit plus précisément comme . Il mesure donc le degré auquel un individu accepte la responsabilité de ce qui lui arrive et croit en sa capacité à être le maître de sa vie.
Dissonance cognitiveEn psychologie sociale, la dissonance cognitive est la tension interne propre au système de pensées, croyances, émotions et attitudes (cognitions) d'une personne lorsque plusieurs d'entre elles entrent en contradiction les unes avec les autres. Le terme désigne également la tension qu'une personne ressent lorsqu'un comportement entre en contradiction avec ses idées ou croyances. Ce concept a été formulé pour la première fois par le psychologue Leon Festinger dans son ouvrage A theory of cognitive dissonance (1957).
Auto-efficacitéLe sentiment d’auto-efficacité constitue la croyance qu’a un individu en sa capacité de réaliser une tâche. Plus grand est le sentiment d'auto-efficacité, plus élevés sont les objectifs qu’il s'impose et son engagement dans leur poursuite. La théorie de l’auto-efficacité a été élaborée par le psychologue canadien Albert Bandura (Bandura, 1977, 1997, 2003) dans le cadre théorique plus large de la théorie sociale cognitive (Bandura, 1986). L’auto-efficacité est une émotion aussi connue sous le nom de confiance contextuelle (ou situationnelle).
Psychologie socialeLa psychologie sociale est la branche de la psychologie expérimentale qui étudie de façon empirique comment « les pensées, les émotions et les comportements des individus sont influencés par la présence réelle, imaginaire ou implicite d'autres personnes ». Dans cette définition, proposée initialement en 1954 par Gordon Allport, les termes « présence imaginaire ou implicite » indiquent que l'influence sociale indirecte est possible, même en l'absence physique d'autres individus, par l’intermédiaire de normes sociales perçues ou intériorisées.
Impuissance appriseL’impuissance apprise (impuissance acquise ou résignation acquise) est un sentiment d'impuissance permanente et générale qui résulte du vécu d'un animal ou d'un humain. Ce sentiment est provoqué par le fait d'être plongé, de façon durable ou répétée, dans des situations (factuellement nuisibles, mais aussi bénéfiques) sur lesquelles l'individu ne peut agir et auxquelles il ne peut échapper. L’impuissance apprise se rapproche de la dépression, de l’anxiété, et du désespoir, et est corrélée à ces types de souffrances psychiques.
Biais cognitifalt=180+ cognitive biases, designed by John Manoogian III (jm3)|vignette|302x302px|Les biais cognitifs peuvent être organisés en quatre catégories : les biais qui découlent de trop d'informations, pas assez de sens, la nécessité d'agir rapidement et les limites de la mémoire. Modèle Algorithmique: John Manoogian III (jm3) Modèle Organisationnel: Buster Benson. Un biais cognitif est une déviation dans le traitement cognitif d'une information. Le terme biais fait référence à une déviation de la pensée logique et rationnelle par rapport à la réalité.
Relation humainevignette|Relation humaine. Une relation humaine implique au moins deux êtres humains et est souvent décrite via des aspects différents, si l'on s'intéresse à la nature de la relation ou si l'on s'intéresse aux personnes en relation. Plusieurs disciplines universitaires travaillent à l'analyser. Certaines étudient régulièrement les questions que pose la société contemporaine : la psychologie, les sciences de la communication, la sociologie ; d'autres se placent dans la perspective de l'anthropologie, de la sémiotique ou allient les deux comme l'anthroposémiotique.