RévolteLa révolte ou rébellion est un sentiment d’indignation et de réprobation face à une situation. Elle est aussi, dans un sens plus précis, le refus actif d'obéir à une autorité. Elle correspond donc à une large gamme de comportements : non-respect des normes sociales, insoumission, désobéissance, tentatives d’insurrection, mutineries, rébellions, tollés. Celui qui se soulève de cette façon est désigné comme rebelle. La révolte peut être individuelle ou collective, organisée ou désorganisée.
Définition du terrorismeLa définition du terrorisme couvre, au sens le plus large, l'utilisation de la violence intentionnelle pour atteindre des objectifs idéologiques, qu'ils soient politiques ou religieux. Il existe différentes définitions, mais seules les définitions académiques font consensus, dont en particulier celle publiée par Schmid et AJ Jongman en 1988 et revisitée en 2011. Il est également défini dans des textes légaux de différents États comme un crime.
Bandenbekämpfungvignette|337x337px|Rapport remis à Heinrich Himmler le et détaillant les résultats des exterminations menées par l'armée allemande du au à Bialystok en Ukraine. Plus de , présumés et exécutés, ces derniers étant classés parmi les des bandits. La (qui peut se traduire par ) est une doctrine militaire allemande consistant à utiliser la violence et la terreur pour écraser toute forme de résistance derrière une ligne de front en assimilant la population civile à des qu'il faut combattre.
Résistance à l'oppressionLa résistance à l'oppression est l'acte par lequel un peuple ou une partie du peuple résiste face à un pouvoir supérieur qu'il tient pour arbitraire. Il s'agit du dernier des quatre droits naturels et imprescriptibles garantis, ou presque, en France par la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, dans son article 2, avec la liberté, la propriété et la sûreté. La résistance à l'oppression est une idée ancienne, que l'on retrouve dès l'Antiquité grecque. Tout pouvoir donne lieu, dans chaque société humaine, à des discussions.
Guérilla anti-franquistethumb|Représentation d'un maquis. La guérilla anti-franquiste est l’opposition armée au franquisme sur le territoire espagnol, pendant la guerre civile en zone nationaliste, et aussi après 1939 dans d’autres régions d’Espagne. Les différents mouvements de guérilla, d’idéologies « républicaines » (communistes, socialistes et anarchistes) avaient pour but le retour à la constitution espagnole de 1931 . Du jusqu’à la fin de la guerre civile, il s’agit de groupes qui ne peuvent ou ne veulent pas rejoindre la zone républicaine, et ou s’exiler .
Cinquième colonnethumb|Affiche de la propagande américaine durant la Seconde Guerre mondiale faisant référence à la cinquième colonne. La cinquième colonne est une expression qui désigne les partisans cachés au sein d'un État ou d'une organisation d'un autre État ou d'une autre organisation hostile. Cette expression est initialement utilisée en espagnol () lors d'une allocution radiodiffusée par le général Emilio Mola, membre de l'état-major des forces nationalistes espagnoles en 1936, pendant la guerre d'Espagne, en parlant des partisans nationalistes cachés au sein du camp républicain.
GladioGladio (« Glaive » en italien) désigne le réseau italien des Stay-behind, une structure créée sous l'égide du ministre de l'Intérieur, Mario Scelba dès le lendemain de la Seconde Guerre mondiale pour parer à une menace d'invasion soviétique. On désigne couramment par Stay-behind l'ensemble des armées secrètes européennes, dont l'existence a été révélée publiquement le par le Premier ministre italien Giulio Andreotti.
Forces françaises de l'intérieurLes Forces françaises de l’intérieur (FFI) sont le résultat de la fusion, au , des principaux groupements militaires de la résistance intérieure française qui s’étaient constitués de 1940 à 1944 dans la France occupée : l’Armée secrète (AS, gaulliste, regroupant les mouvements Combat, Libération-Sud, Franc-Tireur), l’Organisation de résistance de l’armée (ORA, giraudiste), les Francs-tireurs et partisans (FTP, communistes), etc. La fusion s’opéra en février 1944 à l’instigation notamment de Jacques Bingen.
Théorie de la guerre populaireLa théorie de la guerre populaire (prolongée) (GPP) est une théorie de la guérilla conçue par Mao Zedong à l'époque de la guerre civile chinoise, et reposant sur la mobilisation et la militarisation du peuple. Elle est divisée en trois phases : Défensive stratégique - Première phase est celle où les guérilléros obtiennent le support de la population à travers des attaques contre la machine gouvernementale et par la diffusion de la propagande Équilibre stratégique - Seconde phase, caractérisée par la montée en puissance des attaques sur le pouvoir militaire et les institutions vitales Offensive stratégique - la troisième phase est celle du combat conventionnel.
Quit Indiavignette|Lecture publique dans le quartier de Basavanagudi à Bangalore, avec en arrière-plan Charles Freer Andrews. Le mouvement Quit India (littéralement « quittez l'Inde » ou en hindi : Bharat chodo) était un appel pour une indépendance immédiate de l'Inde, émis par Gandhi le . Le , le Parti du Congrès national indien rédigea une ébauche de résolution, exigeant l'indépendance complète de l'Inde par rapport au Royaume-Uni. Le document proposait que, si les Britanniques n'accédaient pas à ces exigences, une campagne de désobéissance civile massive soit lancée.