Psychologie évolutionnisteLa psychologie évolutionniste, évolutive ou évolutionnaire, parfois nommée évopsy ou évo-psy, est un courant de la psychologie cognitive et de la psychosociologie dont l'objectif est d'expliquer les mécanismes de la pensée et les comportements humains à partir de la théorie de l'évolution biologique. Elle est parfois assimilée à la sociobiologie, ou considérée comme un courant qui a pris la succession de la sociobiologie aujourd'hui discréditée.
Libre arbitreLe libre arbitre, parfois orthographié libre-arbitre, est la faculté qu’aurait l'être humain de se déterminer librement et par lui seul, à agir et à penser, par opposition au déterminisme ou au fatalisme, qui affirment que la volonté serait déterminée dans chacun de ses actes par des « forces » qui l’y obligent. « Se déterminer à » ou « être déterminé par » illustrent l’enjeu de l’antinomie du libre arbitre d'un côté et du destin ou de la « nécessité » de l'autre.
RelativismeLe relativisme est une vue philosophique qui nie les prétentions à l'objectivité dans un domaine particulier, ou parfois dans l'ensemble du champ des connaissances, et affirme que les évaluations dépendent de la perspective d'un observateur ou de leur contexte. Les origines du relativisme pouvant être tracées jusqu'à l'Antiquité. Il en existe différentes variantes. Le sophiste Protagoras est resté célèbre pour son agnosticisme avoué et un certain relativisme : « L'homme est la mesure de toute chose ».
ÉpistémologieLépistémologie (du grec ancien « connaissance vraie, science » et / « discours ») est d'abord l'étude de la connaissance scientifique. Au sens actuel, l'épistémologie désigne également l'étude critique d'une science particulière, quant à son évolution, sa valeur, et sa portée scientifique et philosophique. Aujourd'hui, selon les langues et notamment en anglais, le terme « épistémologie » (en) peut également renvoyer à la théorie de la connaissance ou à la gnoséologie.
Conscience (biologie)thumb|La conscience, telle qu'elle était conçue au . Robert Fludd, Utriusque cosmi maioris scilicet et minoris [...] historia, tomus II (1619), tractatus I, sectio I, liber X, De triplici animae in corpore visione. En biologie, la conscience regroupe le sens de l'éveil, la connaissance de soi et la perception de l'environnement. L'étude de ce phénomène a été longtemps négligée sur le plan scientifique, faute d'outils conceptuels et expérimentaux, tandis qu'il faisait l'objet d'intenses débats dans les domaines de la philosophie, de la métaphysique, de la religion et de la psychologie.
InconscientLinconscient (das Unbewusste), antonyme de « conscient », est une notion psychologique et psychanalytique qui renvoie à des phénomènes échappant à la conscience. Objet d'une longue maturation au travers de la philosophie, de la littérature et de la psychologie, l'inconscient devient, au début du , un concept majeur de la psychanalyse, non plus seulement au sens de « non conscient », mais au sens désormais des première et deuxième topiques freudiennes. Pour Jacques Lacan, l'inconscient est essentiellement lié au langage.
Argument de la régressionLargument de la régression (ou diallelus en latin et di allelon « grâce ou par l'intermédiaire d'une autre » en grec) est l'argument selon lequel toute proposition nécessite une justification. Or, toute justification nécessite elle-même un support. Cela signifie que toute proposition, quelle qu'elle soit, peut être remise en question sans fin (infiniment), ce qui entraîne une régression infinie. C'est un problème en épistémologie et dans toute situation générale où une proposition doit être justifiée.
Relativisme culturelLe relativisme culturel est l'idée que les croyances et les pratiques d'une personne doivent être comprises en fonction de sa propre culture. Les partisans du relativisme culturel ont également tendance à soutenir que les normes et les valeurs d'une culture devraient être analysées et évaluées à l'aide des normes et des valeurs de cette culture. Selon cette idée, le sens et la valeur des croyances et des comportements humains n’ont pas de références absolues qui seraient transcendantes.
Théorie de la vérité-correspondanceLe théorie de la vérité-correspondance ou correspondantisme est une conception épistémologique selon laquelle la vérité ou la fausseté d'une proposition dépend de ses rapports avec le monde : une proposition sera dite vraie si elle décrit adéquatement un état de choses « réel ». L'expression de « vérité-correspondance » a émergé au , mais il s'agit là d'une conception classique en philosophie de la connaissance qu'on peut faire remonter à l'Antiquité grecque.
Histoire de la philosophie américaineCet article retrace l’histoire de la philosophie américaine à partir du . La philosophie américaine commence au moment de la colonisation européenne du Nouveau monde. L'arrivée des puritains à New York place la philosophie américaine dès le départ dans la tradition religieuse, avec tout particulièrement cette importance accordée au rapport entre l'individu et la communauté. Cela apparaît clairement et très tôt dans les documents coloniaux tels que les Ordres Fondamentaux du Connecticut (1639) et le Corpus des Libertés du Massachusetts (1641).