Alphabet grecLalphabet grec est un alphabet bicaméral de vingt-quatre lettres, principalement utilisé pour écrire la langue grecque depuis la fin du ou le début du C'est le premier et le plus ancien alphabet, dans l'acception la plus réduite de ce mot, car il note chaque voyelle et consonne avec un graphème séparé. Le grec moderne utilise encore cet alphabet de nos jours. Par le passé, les lettres ont servi également pour la numération grecque, depuis le , mais les chiffres arabes tendent à les remplacer en Grèce.
CunéiformeLécriture cunéiforme est un système d'écriture mis au point en Basse Mésopotamie autour de 3200 , qui s'est par la suite répandu dans tout le Proche-Orient ancien, avant de disparaître dans les premiers siècles de l'ère chrétienne. Au départ pictographique et linéaire, la graphie de cette écriture a progressivement évolué vers des signes constitués de traits terminés en forme de « coins » ou « clous » (latin cuneus), auxquels elle doit son nom, « cunéiforme », qui lui a été donné aux .
Ligature (écriture)thumb|right|Exemples de ligatures vignette|droite|Caractères mobiles en bois avec ligatures (de gauche à droite) fl, ft, ff, fi en 20 cicéros = 240 points = 90,24 mm En typographie, une ligature est la fusion de deux ou trois graphèmes d’une écriture pour en former un nouveau, considéré ou non comme un caractère à part entière. C'est un des procédés possibles d’enrichissement du stock de graphèmes d’une langue. La ligature peut donner naissance à un digramme.
StèleUne stèle est un monument monolithe vertical, généralement plat et porteur d'inscriptions, symboles, gravures ou sculptures, voire de peintures, de nature commémorative, funéraire, religieuse ou géographique. Ce terme générique, peu précis, correspond aussi à d'autres artéfacts archéologiques comme des piliers ou des tablettes de pierres érigées dont on peut imaginer qu'ils ont eu leurs équivalents dans des matériaux divers (bois, terre, etc.) ayant disparu.
Épigraphievignette|redresse=1.5|Inscription copte du . vignette|redresse=1.5|L'écriture épigraphique médiévale est parfois difficile à déchiffrer (inscription sur le pilier médian de la galerie occidentale du cloître de l'abbaye de Moissac dont la forme et l'enclavement des lettres permettent un gain de place). L'épigraphie est l’étude des inscriptions réalisées sur des matières non putrescibles telles que la pierre (on parle alors d'« inscriptions lapidaires »), l'argile ou le métal.
Écriture hiéroglyphique égyptienneL’écriture hiéroglyphique égyptienne est un système d'écriture figurative : les caractères qui la composent représentent en effet des objets divers tels que des plantes, des figures de dieux, d'humains et d'animaux ( classification des hiéroglyphes). Les égyptologues y distinguent traditionnellement trois catégories de signes : les signes-mots (ou idéogrammes), qui représentent un objet ou, par métonymie, une action ; les signes phonétiques (ou phonogrammes), qui notent un son (consonne, suite de consonnes ou voyelle) ; les déterminatifs, signes « muets » qui indiquent le champ lexical auquel appartient le mot.
Égyptien ancienL'égyptien ancien est une langue chamito-sémitique autrefois parlée dans l'Égypte antique et écrite au moyen des hiéroglyphes. Aujourd'hui éteinte, elle a cependant donné naissance à la langue copte, écrite au moyen de l'alphabet copte, langue liturgique qui a cessé d'être utilisée comme langue vivante et a été remplacée par l'arabe. L'égyptien est classé comme étant une langue chamito-sémitique, dont la syntaxe, la forme des pronoms et terminaisons pronominales ainsi que certains mots de vocabulaire, déchiffrés grâce aux hiéroglyphes se rapprochent des langues berbères, sémitiques et plus ou moins couchites.
Alphabet copteL'alphabet copte est l'alphabet utilisé pour écrire la langue copte. Cette langue est l'héritière moderne de l'égyptien, écrit auparavant avec les hiéroglyphes, qui a cessé d'être une langue vivante au de l'ère chrétienne ; elle continue d'être utilisée comme langue liturgique de l'Église copte orthodoxe. L'alphabet copte est donc maintenant une écriture « sacrée ». Une forme modifiée de l’alphabet copte est aussi utilisée pour écrire l’ancien nubien et certaines langues nubiennes comme le nobiin, l’andaandi ou le mattokki.
Papyrus (papier)vignette|redresse=2.8|Un papyrus égyptien, le Papyrus de Hounefer. Le papyrus est un support d'écriture obtenu grâce à la transformation des tiges d’une plante africaine, appelée également papyrus (Cyperus papyrus), en une surface souple, lisse, de plusieurs mètres de long, facile à replier en rouleau qui a été le support principal de l’écriture et de la peinture dans le bassin méditerranéen durant l’Antiquité et le Haut Moyen Âge. La confection d’un feuillet de papyrus se fait à partir de la tige du souchet à papier (Cyperus papyrus).
Histoire de l'écriturevignette|Six systèmes d'écriture majeurs de l'Histoire (de haut en bas et de gauche à droite) : pictogrammes sumériens, hiéroglyphes égyptiens, caractères chinois, cunéiforme persépolitain, alphabet latin et devanagari. L'histoire de l'écriture retrace l'évolution de l'expression du langage par des lettres ou des signes ainsi que les études et descriptions de ces développements.