Risque de créditLe risque de crédit est le risque qu'un emprunteur ne rembourse pas tout ou une partie de son crédit aux échéances prévues par le contrat signé entre lui et l'organisme préteur (généralement une banque). La maîtrise du risque de crédit est au cœur du métier du banquier car il détermine la rentabilité des opérations effectuées. Si l'établissement financier sous-évalue ce risque, le montant prêté et les intérêts dus ne seront pas perçus et viendront s'inscrire en perte.
Consommation collaborativeLa consommation collaborative désigne un modèle économique où l'usage prédomine sur la propriété : l'usage d'un bien, service, privilège, peut être augmenté par le , l'échange, le troc, la vente ou la location de celui-ci. Cette optimisation de l'usage est une réaction à la sous-utilisation classique supposée des : biens, services et privilèges.
Resserrement du créditEn sciences économiques, un resserrement du crédit (ou pénurie de crédit voire un étranglement du crédit – on emploie également le terme anglais credit crunch) est une limitation ou une raréfaction du crédit offert aux entreprises et aux particuliers, ou une forte hausse des coûts liés à l’endettement (hausse des taux d'emprunt, besoin de fortes garanties pour obtenir un prêt, etc.) Le phénomène est parfois concomitant avec une crise de liquidité, mais ce n’est pas toujours le cas (une crise de liquidité est un refus des banques et autres établissements financiers à se prêter de l’argent, c’est-à-dire des liquidités, entre eux).
Évaluation du prix d'une actionL'évaluation d'action est ici l'estimation, à partir de critères qui se veulent objectifs, de la valeur de marché potentielle d'une action. Évaluer la valeur d'une action se pose dans des termes très différents suivant que l'on s'intéresse à un portefeuille financier ou au contrôle d'une entreprise. La valeur financière d'une action reflète l'état financier de l'entreprise. Analyser l'état financier d'une entreprise est l'objet de l'analyse financière. Pour investir dans une action, l'investisseur évalue la rentabilité de l'action et le risque associé.
Anomalie de marchéUne anomalie de marché est un concept de la théorie néoclassique, désignant des situations où les conditions de marché ne correspondraient pas au cas théorique d'une concurrence parfaite, notamment d'une rationalité parfaite. Le résultat en serait que le prix observé ne serait pas un prix d'équilibre permettant d'atteindre un équilibre général. La notion est voisine, mais différente de celle de défaillances du marché, qui concerne plutôt l'allocation défectueuse des ressources économiques.
Fundamental theorem of asset pricingThe fundamental theorems of asset pricing (also: of arbitrage, of finance), in both financial economics and mathematical finance, provide necessary and sufficient conditions for a market to be arbitrage-free, and for a market to be complete. An arbitrage opportunity is a way of making money with no initial investment without any possibility of loss. Though arbitrage opportunities do exist briefly in real life, it has been said that any sensible market model must avoid this type of profit.
Actifs toxiquesUn actif toxique est un instrument de placement (actif financier) devenu illiquide et entraînant une forte dépréciation des bilans, voire la faillite, des institutions financières qui les détiennent en portefeuille et appliquent la méthode comptable de la juste valeur. Un actif devient toxique dès lors qu'il devient illiquide et voit sa valeur chuter. Des solutions permettent aux autorités de gérer les actifs toxiques. Les pouvoirs publics peuvent injecter du capital dans l'institution financière afin de compenser ses pertes.
Théorie des cycles réelsLa théorie des cycles réels (en anglais : Real Business Cycle Theory) est une théorie économique qui vise à expliquer les cycles économiques par des fluctuations des niveaux de productivité. Les cycles économiques seraient liés à des chocs de productivité, liés par exemple à l'irruption d'une innovation dans les processus de production. La théorie des cycles réels appartient au courant de la nouvelle économie classique. La théorie des cycles réels est une théorie développée par Finn E. Kydland et Edward C.
Fonds propres réglementairesLes fonds propres réglementaires correspondent aux fonds propres que doivent détenir les établissements financiers en lien avec l'exigence réglementaire définie par le Comité de Bâle. Historique sur les accords internationaux (Bâle I, puis Bâle II dit Mc Donough) Le Tier 1 correspond à la partie jugée la plus solide (le noyau dur) des capitaux propres des institutions financières. Le ratio correspond au rapport entre le Tier 1 et le total des actifs ajustés du risque est un ratio financier qualifiant le risque d'instabilité de ces institutions en cas de crise financière.
Les Limites à la croissanceLes Limites à la croissance (dans un monde fini) (The Limits to Growth) est un rapport commandé par le club de Rome et publié en 1972. Des mises à jour ont été publiées en 1992, 2004 et 2012. C'est une des références des débats et critiques qui portent sur les liens entre conséquences écologiques de la croissance économique, limitation des ressources et évolution démographique. Le rapport a été commandé à des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT) en 1970, par un think tank basé à Zurich en Suisse, le Club de Rome.