Taux d'intérêt réelEn économie et en sciences actuarielles, le taux d'intérêt réel est le taux d'intérêt nominal auquel on doit effectuer une correction afin qu'il tienne compte du taux d'inflation et de la prime de risque. Avec un taux d'intérêt nominal et un taux d'inflation , tous deux mesurés sur une même période, l'équation du taux d'intérêt réel, noté , sur cette période est la suivante: Il est possible, de façon intuitive, d'approximer le taux d'intérêt réel de la façon suivante : En fait, cette équation approximative peut être déterminée ex post grâce à l'équation de Fisher : Où est le taux d'intérêt réel, le taux d'intérêt nominal, et le taux d'inflation.
Bulle spéculative japonaiseLa est une bulle économique survenue au Japon de 1986 à 1990 qui a concerné principalement les actifs financiers mais aussi l'immobilier. La bulle a été provoquée par un rapatriement rapide de capitaux japonais en provenance des États-Unis, à la suite d'une dépréciation brutale du dollar américain liée aux accords du Plaza mettant un terme au « miracle économique japonais ». L'explosion de cette bulle a duré plus d'une décennie avec un des plus bas indices boursiers en 2003 et une baisse des prix du foncier jusqu'en 2005.
Loi des rendements décroissantsEn économie, la loi des rendements décroissants énonce le principe selon lequel le rendement marginal (ou productivité marginale) obtenu par l'utilisation d'un facteur de production supplémentaire (le capital ou le travail) diminue, toutes choses égales par ailleurs. Le facteur de production est traditionnellement le travail ou le capital, mais le raisonnement a été étendu à d'autres champs. Elle est aussi connue sous le nom de la loi des proportions variables, loi des rendements non proportionnels ou loi des rendements marginaux décroissants.
Valorisation (finance)La valorisation est le processus de détermination de la valeur actuelle (VA) d'un actif. Les valorisations peuvent être réalisées sur des actifs (par exemple, les investissements dans des titres négociables, tels que les actions et les droits connexes, les entreprises, ou des actifs immatériels tels que les brevets et marques) ou un passif (par exemple, des obligations émises par une société). Les valorisations sont nécessaires pour de nombreuses raisons telles que l'analyse des investissements, la budgétisation de capital, la fusion et l'acquisition, les comptes annuels, l'imposition, les litiges.
Gestion d'actifsLa gestion d'actifs (ou gestion de portefeuille), aussi connu sous son nom anglais asset management, est une activité financière qui consiste à gérer des capitaux, ou bien détenus en propre (capital propre) ou bien confié par un investisseur. L'objectif de la gestion d'actifs est de dégager le meilleur rendement possible en fonction d'un niveau de risque choisi. La gestion d'actif fait référence, au sens large, à toute pratique qui consiste en la mise en oeuvre de stratégies pour faire fructifier des titres financiers (des actifs).
Alpha (finance)L'alpha est, en finance, une mesure du retour actif sur un investissement par rapport à un marché financier. L'alpha fait partie des indicateurs utilisés par le modèle d'évaluation des actifs financiers moderne. L'indicateur alpha est créé par Michael Jensen, alors doctorat en économie à l'université de Chicago, dans un article publié dans The Journal of Finance en 1968. La science économique s'est par la suite emparée du sujet et des travaux sur l'alpha ont été publiés dans les décennies suivantes.
Modèle d'évaluation des actifs basé sur la consommationLe modèle d'évaluation des actifs basé sur la consommation (CAPM de consommation ou CCAPM) décrit les décisions simultanées de consommation et de choix de portefeuille en situation d'incertitude. Dans un cadre de choix intertemporel, les actifs financiers servent à lisser la consommation dans le temps. La fonction d'utilité du consommateur représentatif à la période t est: où u est l'utilité instantanée, la consommation à la période et est le taux subjectif de préférence pour le temps ( est le taux d'escompte subjectif).
Croissance économiquethumb|upright=2|Contribution (en %) de la croissance des pays à celle mondiale (2011). La croissance économique désigne la variation positive de la production de biens et de services dans une économie sur une période donnée, généralement une longue période. En pratique, l'indicateur le plus utilisé pour la mesurer est le produit intérieur brut (PIB). Il est mesuré « en volume » ou « à prix constants » pour corriger les effets de l'inflation. Le taux de croissance, lui, est le taux de variation du PIB.
Taux de chômage naturelLe taux de chômage naturel est un concept économique qui correspond au taux de chômage d'équilibre, vers lequel l'économie tend sur le long terme. Le concept a été créé par Milton Friedman et Edmund Phelps dans les années 1960. Selon les hypothèses du modèle, en absence de choc et de cycle économiques, les salaires tendent vers un niveau d'équilibre qui égalise offre et demande sur le marché du travail.
Ratio de SharpeLe ratio de Sharpe, nommé d'après William F. Sharpe, mesure l'écart de rentabilité d'un portefeuille d'actifs financiers (actions par exemple) par rapport au taux de rendement d'un placement sans risque (autrement dit la prime de risque, positive ou négative), divisé par un indicateur de risque, l'écart type de la rentabilité de ce portefeuille, autrement dit sa volatilité. Formellement, où est l'espérance des rentabilités du portefeuille, étant le référentiel de comparaison choisi (en général le taux de placement sans risque), et l'écart-type du taux de rendement du portefeuille considéré.