Théorème de BrooksEn mathématiques, et plus particulièrement dans la théorie des graphes, le théorème de Brooks donne une relation entre le degré maximal d'un graphe connexe non orienté et son nombre chromatique. Selon ce théorème, dans un graphe où chaque sommet a au plus Δ voisins, les sommets peuvent être colorés avec au plus Δ couleurs, sans que deux sommets adjacents n'aient la même couleur, sauf dans deux cas, les graphes complets et les graphes cycles de longueur impaire, qui ont besoin de Δ + 1 couleurs.
ArboricitéEn théorie des graphes, l'arboricité (arboricity en anglais) d'un graphe non orienté est le nombre minimum de forêts nécessaires pour couvrir toutes les arêtes. Il en existe plusieurs variantes avec des couvertures par des arbres particuliers, comme les étoiles. C'est une mesure de la densité d'un graphe : une grande arboricité correspond à un graphe dense alors qu'une faible arboricité correspond à un graphe assez proche d'un arbre donc de faible densité.
Graphe birégulierDans la théorie des graphes, un graphe birégulier est un graphe biparti dans lequel tous les sommets de chacune des deux parties du graphe ont le même degré. Notons et les deux parties d'un graphe birégulier. Si le degré des sommets de est et si le degré des sommets de est , le graphe est dit -birégulier. vignette|Le graphe biparti complet est -birégulier. Tout graphe biparti complet (figure) est -birégulier. vignette|gauche|Le graphe du dodécaèdre rhombique est birégulier. Le graphe du dodécaèdre rhombique (figure) est -birégulier.
HypergrapheLes hypergraphes sont des objets mathématiques généralisant la notion de graphe. Ils ont été nommés ainsi par Claude Berge dans les années 1960. Les hypergraphes généralisent la notion de graphe non orienté dans le sens où les arêtes ne relient plus un ou deux sommets, mais un nombre quelconque de sommets (compris entre un et le nombre de sommets de l’hypergraphe). Certains théorèmes de la théorie des graphes se généralisent naturellement aux hypergraphes, par exemple le théorème de Ramsey.
Isomorphisme de graphesEn mathématiques, dans le cadre de la théorie des graphes, un isomorphisme de graphes est une bijection entre les sommets de deux graphes qui préserve les arêtes. Ce concept est en accord avec la notion générale d'isomorphisme, une bijection qui préserve les structures. Plus précisément, un isomorphisme f entre les graphes G et H est une bijection entre les sommets de G et ceux de H, telle qu'une paire de sommets {u, v} de G est une arête de G si et seulement si {ƒ(u), ƒ(v)} est une arête de H.
Graphe étoilethumb|upright=3|Les graphes en étoile S3, S4, S5 et S6. En mathématiques, et plus particulièrement en théorie des graphes, une étoile Sk est le graphe biparti complet K1,k. On peut aussi le voir comme un arbre avec un nœud et k feuilles, du moins lorsque k > 1. Enfin, on peut le définir comme un graphe connexe dont tous les sommets sauf un sont de degré 1. Certains auteurs définissent toutefois Sk comme l'arbre à k sommets de diamètre maximal 2. Attention, avec cette définition, une étoile n'a que k − 1 feuilles.
Reconstruction conjectureInformally, the reconstruction conjecture in graph theory says that graphs are determined uniquely by their subgraphs. It is due to Kelly and Ulam. Given a graph , a vertex-deleted subgraph of is a subgraph formed by deleting exactly one vertex from . By definition, it is an induced subgraph of . For a graph , the deck of G, denoted , is the multiset of isomorphism classes of all vertex-deleted subgraphs of . Each graph in is called a card. Two graphs that have the same deck are said to be hypomorphic.
Théorème des graphes parfaitsEn mathématiques, et plus précisément en théorie des graphes, le théorème des graphes parfaits (parfois appelé théorème fort des graphes parfaits) est une caractérisation des graphes parfaits par certains sous-graphes , conjecturée par Claude Berge en 1961. Maria Chudnovsky, Neil Robertson, Paul Seymour, et Robin Thomas en annoncèrent la démonstration en 2002, et la publièrent en 2006. Elle valut à leurs auteurs le prix Fulkerson de 2009.
Graphe arête-connexeEn théorie des graphes, un graphe k-arête-connexe est un graphe connexe qu'il est possible de déconnecter en supprimant k arêtes et tel que ce k soit minimal. Il existe donc un ou plusieurs ensembles de k arêtes dont la suppression rende le graphe déconnecté, mais la suppression de k-1 arêtes, quelles qu'elles soient, le fait demeurer connexe. Un graphe régulier de degré k est au plus k-arête-connexe et k-sommet-connexe. S'il est effectivement k-arête-connexe et k-sommet-connexe, il est qualifié de graphe optimalement connecté.
MultigraphIn mathematics, and more specifically in graph theory, a multigraph is a graph which is permitted to have multiple edges (also called parallel edges), that is, edges that have the same end nodes. Thus two vertices may be connected by more than one edge. There are 2 distinct notions of multiple edges: Edges without own identity: The identity of an edge is defined solely by the two nodes it connects. In this case, the term "multiple edges" means that the same edge can occur several times between these two nodes.