En mathématiques, et plus précisément en théorie des groupes, le centralisateur d'une partie X d'un groupe G est le sous-groupe de G formé par les éléments de G qui commutent avec tout élément de X.
Soient G un groupe et x un élément de G. Le centralisateur de x dans G, noté CG(x) (ou C(x) si le contexte n'est pas ambigu) est, par définition, l'ensemble des éléments de G qui commutent avec x. Cet ensemble est un sous-groupe de G.
La troisième des démonstrations ci-dessus montre en fait que CG(x) est le stabilisateur du point x relativement à l'action du groupe G sur lui-même par conjugaison. D'après la formule des classes, on peut donc énoncer :
Soient G un groupe et x un élément de G. Le cardinal de l'ensemble des conjugués de x dans G est égal à l'indice de CG(x) dans G.
Soient G un groupe et X une partie de G. Le centralisateur de X dans G, noté CG(X) (ou C(X) si le contexte n'est pas ambigu) est l'ensemble des éléments de G qui commutent avec tous les éléments de X. Si X est un singleton {x}, CG(X) est égal au centralisateur CG(x) de x défini plus haut. Si X est une partie non vide de G, on peut parler de l'intersection et il est clair que cette intersection est égale à CG(X) ; donc CG(X) est une intersection de sous-groupes de G et est ainsi un sous-groupe de G. Si X est vide, CG(X) est G tout entier et est donc encore un sous-groupe de G.
Le centralisateur de la partie G de G est le centre de G.
Les premières propriétés du centralisateur d'une partie d'un groupe G sont des cas particuliers des propriétés du commutant d'une partie d'un magma :
Si X et Y sont des parties de G, dire que X est contenu dans CG(Y) revient à dire que Y est contenu dans CG(X), car chacune de ces conditions revient à dire que tout élément de X commute avec tout élément de Y.
En particulier, une partie X de G est contenue dans CG(X) si et seulement si tous les éléments de X commutent entre eux.
Si X et Y sont des parties de G et si X est contenue dans Y, alors CG(Y) est contenu dans CG(X).
Toute partie X de G est incluse dans son bicommutant CG(CG(X)).
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After introducing the foundations of classical and quantum information theory, and quantum measurement, the course will address the theory and practice of digital quantum computing, covering fundament
The goal of the course is to introduce relativistic quantum field theory as the conceptual and mathematical framework describing fundamental interactions.
En mathématiques, la théorie des anneaux porte sur l'étude de structures algébriques qui imitent et étendent les entiers relatifs, appelées anneaux. Cette étude s'intéresse notamment à la classification de ces structures, leurs représentations, et leurs propriétés. Développée à partir de la fin du siècle, notamment sous l'impulsion de David Hilbert et Emmy Noether, la théorie des anneaux s'est trouvée être fondamentale pour le développement des mathématiques au siècle, au travers de la géométrie algébrique et de la théorie des nombres notamment, et continue de jouer un rôle central en mathématiques, mais aussi en cryptographie et en physique.
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