Trapèzethumb|Exemple de trapèze. Un trapèze est un quadrilatère possédant deux côtés opposés parallèles. Ces deux côtés parallèles sont appelés bases. Avec cette définition, les quadrilatères ABCD et ABDC de la figure sont tous deux des trapèzes (dont les côtés (AB) et (CD) sont parallèles). Certains auteurs imposent comme condition supplémentaire la convexité du quadrilatère, ce qui revient à exclure les « trapèzes croisés » tels que ABDC. Un quadrilatère convexe est un trapèze si et seulement s’il possède une paire d’angles consécutifs de somme égale à 180°, soit π radians.
Astrologie indienneL’astrologie indienne (encore appelée astrologie védique, astrologie hindoue ou Jyotish (du sanskrit ज्योतिस् Jyotis, lumière ou étoile) est un système astrologique issu des Vedas. Bien que la structure générale de ce système soit similaire à celui que l'on trouve en Occident, cette astrologie étant fondée sur l'Ayanamsha (décalage dû à la précession des équinoxes), tous les signes du zodiaque, par exemple, sont donc décalés. Elle fait partie des Védangas : les six arts et sciences auxiliaires de l'hindouisme, liés aux Védas.
Mathématiques arabesDans l'histoire des mathématiques, on désigne par mathématiques arabes les contributions apportées par les mathématiciens du monde musulman jusqu'au milieu du . Les sciences arabes, et en premier plan, les mathématiques, se développent dans les califats établis au Moyen-Orient, en Asie centrale, en Afrique du Nord, en Espagne et, au , dans le Sud de la France.
Étymologievignette|Déplacement du mot abricot d'une langue à une autre. L’étymologie est la science qui a pour objet la recherche de l'origine des mots d'une langue donnée, et la reconstitution de l'ascendance de ces mots. Elle s’appuie sur des lois de la phonétique historique et sur l’évolution sémantique des termes envisagés. Un étymon est un . Étymologie est un mot composé et savant issu du grec ancien, / etumología, lui-même formé sur le mot du grec ancien , « vrai sens, sens étymologique », et sur la base , dérivée de , « discours, raison », qui sert à fournir les noms de disciplines.
Al-KhwârizmîMuḥammad ibn Mūsā al-Khwārizmī (en محمد بن موسى الخوارزمي), généralement appelé Al-Khwârizmî (latinisé en Algoritmi ou Algorizmi), né dans les années 780, probablement à Khiva dans la région du Khwarezm (d'où il prend son nom), dans l'actuel Ouzbékistan, mort vers 850 à Bagdad, est un mathématicien, géographe, astrologue et astronome persan, membre de la Maison de la sagesse de Bagdad. Ses écrits, rédigés en langue arabe, puis traduits en latin à partir du , ont permis l'introduction de l'algèbre en Europe.
Nombre négatifvignette|Thermomètre indiquant une température négative en degrés Fahrenheit. Un nombre négatif est un nombre réel qui est inférieur à zéro, comme −3 ou −π . La première apparition connue des nombres négatifs est dans Les Neuf Chapitres sur l'art mathématique (Jiǔzhāng Suànshù), dont les versions qui nous sont parvenues datent du début de la dynastie Han (), sans qu'on puisse dater les versions originales, sans doute plus anciennes. Les Neuf Chapitres utilise des bâtons de numération rouges pour les nombres positifs et des noirs pour les négatifs.
Astronomie indienneL'astronomie indienne (Jyotiṣa) est une des six Védanga ou une des « disciplines auxiliaires » associées avec l'étude des Véda. Le premier texte relatant d'astronomie en Inde est le traité de Lagadha, daté de la période de l'Empire Maurya (-322 à -180). Comme pour d'autres traditions, l'application de l'astronomie était essentiellement religieuse et serait plutôt appelée « astrologie» selon la terminologie moderne.
École du Keralathumb|Région du Kerala, Inde L’école du Kerala est une école de mathématiques et d'astronomie fondée par Madhava de Sangamagrama dans la province du Kerala en Inde, et ayant eu entre autres pour membres et Nilakantha Somayaji. Elle prospéra entre le et le , s'achevant avec les travaux de Melpathur Narayana Bhattathiri. Les découvertes mathématiques de l'école anticipent de deux siècles certains des résultats du calcul infinitésimal de Newton et Leibniz (mais non leurs techniques), obtenant par exemple le développement en série entière des fonctions trigonométriques, mais il n'y a pas de preuve que ces découvertes se soient diffusées en dehors du Kerala.
Suite arithmétiqueEn mathématiques, une suite arithmétique est une suite (le plus souvent une suite de réels) dans laquelle chaque terme permet de déduire le suivant en lui ajoutant une constante appelée raison. Cette définition peut s'écrire sous la forme d'une relation de récurrence, pour chaque indice n : Cette relation est caractéristique de la progression arithmétique ou croissance linéaire. Elle décrit bien les phénomènes dont la variation est constante au cours du temps, comme l'évolution d'un compte bancaire à intérêts simples.
Manuscrit de Bakhshalivignette|upright=1.4|Ecriture des chiffres dans le manuscrit de Bakhshali. alt=|350x350px|Bakhshali manuscript Morceau de parchemin. Le manuscrit de Bakhshali est un recueil de textes mathématiques trouvé en 1881 près du village de au Pakistan, à 80 km au nord-est de Peshawar. Écrit sur de l'écorce de bouleau, c'est le plus ancien document montrant l'utilisation du zéro et il est considéré comme le plus ancien manuscrit traitant des mathématiques indiennes. Il est conservé depuis 1902 à la bibliothèque Bodléienne à Oxford.