Bouddhisme en Chinevignette| Temple du Cheval blanc de Luoyang, site du premier temple bouddhiste en Chine. vignette|Fresque du temple Shaolin. Introduit en Chine au milieu du , le bouddhisme y est devenu à partir de la fin du l’un des trois principaux courants idéologiques et spirituels (les « Trois écoles », ) avec le confucianisme et le taoïsme, tout en y poursuivant son évolution. À l'exception de certaines influences vajrayana (bouddhisme tibétain) ou hinayana, les principaux courants actuels des bouddhismes japonais, coréen et vietnamien proviennent d'écoles mahayana qui sont nées ou ont pris leur essor en Chine.
ŚūnyatāŚūnyatā, terme sanskrit, (devanāgarī: शून्यता ; en pāli suññatā, en chinois kōng 空, en ), désigne dans le bouddhisme la . C'est-à-dire la vacuité des êtres et des choses, leur absence d'être en soi (anātman) et de nature propre (svabhāva), autrement dit l'inexistence de toute essence, de tout caractère fixe et inchangeant. Elle s'applique aux choses aussi bien qu'aux pensées et aux états d'esprits. Elle est beaucoup liée à l'ainsité (tathātā). thumb|upright|L’Enso est le symbole de la vacuité dans le bouddhisme zen.
Bouddhisme vajrayānaLe vajrayāna (वज्रयान) est une forme de bouddhisme d'origine indienne, nommée aussi bouddhisme tantrique ou bouddhisme ésotérique, dont certains principes suivent le bouddhisme mahāyāna. Il contient des éléments semblables à l'hindouisme et en particulier au shivaïsme du Cachemire. Au Tibet, le vajrayāna et le bön, religion locale, se sont eux aussi influencés réciproquement. Son nom sanskrit signifie « véhicule » (yâna) du diamant ou adamantin (vajra).
Maitreyavignette|upright|droite|Statue de Maitreya du Gyuto Vajrayana Center de San José. Maitreya (mot sanskrit signifiant , ), appelé en pali : Metteya, en ou ; prononcé en japonais : Miroku, en vietnamien : Di-lặc et en tibétain (THL) : Jetsun Jampa Gonpo. Il est connu comme étant un mahâsattva qui deviendrait le Bouddha à venir lorsque le Dharma, l'enseignement du bouddha Shakyamuni, aura disparu, c’est-à-dire pendant ou après la période décrite comme la Fin du bouddhisme de Shakyamuni (Mappō).
Coproduction conditionnéeLa coproduction conditionnée, parfois appelée coproduction conditionnelle (pratītyasamutpāda प्रतीत्यसमुत्पाद, en sanskrit, prononcer /prətī:tyə səmŭtpα:də/ ; paṭiccasamuppāda पटिच्चसमुप्पाद, en pāḷi ; ) est le concept bouddhique de conditionnalité, de dépendance, de réciprocité. L'essentiel du concept réside dans la notion d'interdépendance. Ainsi, dans le bouddhisme, tous les phénomènes sont composés et interdépendants, que ce soient les objets physiques, les sensations, les perceptions, la pensée, la conscience.
Buddhist logico-epistemologyBuddhist logico-epistemology is a term used in Western scholarship to describe Buddhist systems of (doctrine of proof) and hetu-vidya (science of causes). is an epistemological study of the nature of knowledge; Hetu-vidya is a system of logic. These models developed in India during the 5th through 7th centuries. The early Buddhist texts show that the historical Buddha was familiar with certain rules of reasoning used for debating purposes and made use of these against his opponents.
ShantidevaShantideva (sanskrit शान्तिदेव, IAST Śāntideva, vers 685-763) est un philosophe indien madhyamika, une branche du bouddhisme mahāyāna. Un des derniers grands maîtres d'expression sanskrite, Shantideva jouit d'une considération particulière dans le bouddhisme tibétain. Il a écrit le Śikṣāsamuccaya ainsi que le Bodhicaryāvatāra, une œuvre capitale de la tradition bouddhiste indo-tibétaine. Il fait partie des 84 mahasiddhas.
MulamadhyamakakarikaLa Mulamadhyamakakarika (IAST: Mūlamadhyamakakārikā, aussi appelée Mādhyamikasūtra), littéralement , est l’œuvre la plus importante du philosophie bouddhiste Nagarjuna, au de notre ère. Ce titre a été rendu en français par Stances de la Voie du milieu par excellence ou encore par Stances-racines de la voie médiane. Composées en sanskrit au , les Stances de la voie du Milieu ont été traduites en chinois vers 400 par Kumârajîva, puis en tibétain au par Jñânagarbha et Tchokro Lui Gyaltsen.
ShantarakshitaShantarakshita (शान्तरक्षित, IAST : śāntarakṣita, « protecteur de la paix » ; (), né à Rewalsar, dans l'actuel état d'Himachal Pradesh, en Inde en 725 et décédé en 788, est un moine de Nalanda renommé pour sa synthèse des pensées yogacara et madhyamika exposée dans le Madhyamakalamkara (« Ornement de la voie moyenne »). L'empereur Trisong Detsen invita Shantarakshita à se rendre au Tibet depuis le Népal entre 761 et 767 pour y propager le bouddhisme.
TsongkhapaTsongkhapa, Lama Tsong Khapa ou Je Tsongkhapa (1357-1419), de son nom religieux Lobsang Dragpa, né à Tsongkha sur le site du futur monastère de Kumbum dans l'Amdo, une province du Tibet du nord est, fut un érudit, un professeur vénéré et le fondateur de la branche Guéloug du bouddhisme tibétain. Il est réputé avoir été guidé par le bodhisattva Manjushri. Il préconisa un célibat strict et une formation académique inspirée du cursus monastique des shakyapa.