AlidesLes Alides sont les descendants en lignée patrilinéaire d'Ali, qu'ils soient descendants de Fatima, fille de Mahomet, ou des autres femmes d'Ali. Tous les descendants d'Ali sont membres de l'Ahl Al Bayt qu'ils soient Seyyed / Chérifs (titre des descendants du prophète) ou non. Les dynasties alides se divisent en deux branches : les Hassanides descendants de Hassan, premier fils d'Ali et de son épouse Fatima, fille de Mahomet, et les Hosseynides, descendants de Hussayn, leur second fils.
TaqîyaLe mot taqîya, parfois orthographié taqiyya et takia, provient de l'arabe ar (taqīyya) qui signifie « prudence » et « crainte ». Ce terme désigne, au sein de l'islam, une pratique de précaution consistant à dissimuler ou à nier sa foi afin d'éviter la persécution. Cette pratique est connue dans le monde chiite et autorisée dans le sunnisme. Elle possède un fondement coranique, provenant notamment de la sourate 3:28, mais le mot en lui-même n'est pas mentionné dans le Coran.
Zayd ibn AliZayd ibn Alî ibn al-Husayn ibn
Alî (???-740) (ar) est le petit-fils de Husayn et l'arrière-petit-fils d'Ali. En 713, à la mort de son père
Alî Zayn al-Âbidîn, la majorité des chiites considérait que Muhammad al-Bâqir était le successeur légitime, mais une minorité, les zaïdites pensait que ce devait être Zayd ben
Alî. Cette succession va amener une division dans le chiisme. Il a étudié auprès du mu'tazilite Wasil Ibn Ata. La succession de Alî Zayn al-
Âbidîn, fut disputée entre deux frères, Muhammad al-Bâqir et Zayd ben `Alî.
Chiisme duodécimainvignette|La calligraphie islamique est le nom des douze imams chiites Et Mahomet Le 'chiisme duodécimain' (اثنا عشرية, Ithnā'ashariyya) désigne le groupe des chiites qui croient dans l'existence des douze imams. Le dogme s'est ainsi formé à partir de 874-940, dans le cadre de l'occultation du douzième imam. Majoritairement opposé aux ghulat, le chiisme duodécimain subit par la suite une influence du mutazilisme. Au fil du temps, le chiisme passe d'une idéologie politique à une idéologie militante.
Bataille de KerbalaLa bataille de Kerbala a eu lieu le en Irak. La bataille opposait la puissante armée de Yazid Ibn Mu'awiyya au groupe des 72 partisans qui entouraient Hussein, fils d'Ali et petit-fils du prophète Mahomet. Cette bataille est commémorée chaque année par les chiites, le 10 de mouharram, au cours de célébrations qui reçoivent le nom de Achoura. En 680, à la mort de Muâwiya, le nouveau calife omeyyade Yazid s'est vu refuser le serment d'allégeance de la part de quatre personnes : Hussein fils d'Ali, Abd Allah ben az-Zubayr,
Abd Allah fils d'Umar et `Abd ar-Rahman fils d'Abu Bakr.
Courants de l'islamLes courants de l'islam sont les différents mouvements, rites et écoles philosophiques qui sont progressivement apparus au cours de l'histoire de l'islam, à la suite de questions qui sont apparues autour de thèmes comme l'organisation du pouvoir politique, celle de la société, du culte. Il s'agit essentiellement de questions pour lesquelles on ne trouve pas de réponse claire et univoque dans le Coran et dans la Tradition. La diversité des réponses et des interprétations sera à l'origine d'écoles dans les domaines de la jurisprudence et de la théologie.
IsmaélismeL'ismaélisme, ou ismâîlisme est un courant chiite qui apparaît au . Ses membres sont appelés ismaéliens, ismâ
îliens (en اسماعيلي, ismā`īlī). Cette dénomination vient d'Ismaïl ben Jafar, nom du septième imam du chiisme — raison pour laquelle on parle aussi d'ismaélisme « septimain ». L’ismaélisme n'est pas spécifiquement persan, ou arabe, ou indien ; son histoire est longue et complexe, et le courant se subdivise en plusieurs rameaux : mubârakiyya, khattâbiyya, qarmates, druzes, mustaliens, nizârites.
Alévismevignette|droite|240px|Ali ibn Abi Talib, compagnon et parent proche du prophète, est une figure importante dans l'alévisme (peinture par ). vignette|droite|240px|«Khamsa Al-i Aba», calligraphie alevi-bektachi représentant un visage humain dans lequel on peut lire Mahomet, Ali, Fatima Zahra, Hassan et Hussein. vignette|droite|240px|Représentation de Zulfikar, l'épée d'Ali. Les alévis bektachis attribuent la phrase suivante au prophète Mahomet, « Il n'y a pas de héros comme Ali, Il n'y a pas d'épée comme Zulfikar (lā fatā ʾillā ʿalī, lā saīf ʾillā ḏū-l-fiqār, لا فتى إلا علي لا سيف إلا ذو الفقار) ».