Sophistevignette|Démocrite (au centre) et Protagoras (à droite) (par Salvator Rosa). Protagoras est l'un des plus éminents sophistes reconnus par la tradition antique. Un sophiste (du grec ancien , « spécialiste du savoir ») est à l'origine un orateur et un professeur d'éloquence de la Grèce antique, considéré par sa culture et sa maîtrise du discours comme un personnage éminent dès le (en particulier dans le contexte de la démocratie athénienne), et type d'homme contre lequel la philosophie va en partie se développer.
ImpiétéL'impiété est un manque de considération pour les obligations dues au culte, qui représente l'ensemble des pratiques liées à une croyance. L'impiété est la principale objection paganiste au christianisme, contrairement à d'autres initiés aux cultes à mystères, les premiers chrétiens refusèrent de jeter une pincée d'encens devant les images des dieux, parmi lesquels se trouvaient les empereurs déifiés. L'impiété dans les civilisations anciennes était une préoccupation tout aussi civique que religieuse.
MénonLe Ménon est un dialogue de Platon, dans lequel Ménon et Socrate essaient de trouver la définition de la vertu, sa nature, afin de savoir si elle s’enseigne ou non, et sinon, de quelle façon elle est obtenue. Dans un premier temps, la question examinée est donc celle de l’essence de l’excellence. Néanmoins, après plusieurs vaines tentatives de réponse, Socrate et Ménon examinent une question plus générale de savoir si la connaissance de la vertu est possible, et comment elle l'est.
Euthydème (Platon)Euthydème (ou De l’Éristique) est un dialogue de Platon, traitant du genre réfutatif. Socrate rencontre deux sophistes. Deux fragments de deux œuvres du philosophe Colotès ont été découvertes à la Villa des Papyrus à Herculanum : Contre le Lysis de Platon et Contre Euthydème de Platon. Socrate Euthydème de Chios, sophiste, interlocuteur du dialogue, également présent dans Les Mémorables de Xénophon, aux Livres I et livre IV, et dont parle Aristote dans la Rhétorique.
Criton (Platon)thumb|Début du Criton dans le Codex Oxoniensis Clarkianus 39 de la bibliothèque Bodléienne (datant de 895 environ). Criton (grec ancien : ) est un dialogue du philosophe de la Grèce antique Platon. Il décrit une conversation entre Socrate et son ami Criton au sujet de la justice, de l'injustice, et de la manière la plus appropriée de faire face à l'injustice. Socrate soutient que l'injustice ne peut ni ne doit être combattue par l'injustice, et décline ainsi l’offre que lui fait Criton de l’aider à s’évader de prison.
AporieUne aporie (du grec ancien , / aporia, absence de passage, difficulté, embarras) est une difficulté à résoudre un problème, une contradiction insoluble dans un raisonnement. Pour Aristote, c'est une question qui plonge le lecteur ou l'auditeur dans le doute tout en le poussant à trancher entre deux affirmations : « , », c'est-à-dire « contradiction, embarras ». Le sens actuel d'aporie est plus fort et concerne tout problème insoluble et inévitable.
Hippias mineurL’Hippias mineur (ou Sur le mensonge) est un dialogue de Platon. Il appartient à la série dite des « Premiers Dialogues », composés à l’époque où l’auteur était encore jeune. La date de la rédaction exacte reste cependant incertaine. Ce dialogue traite de la tromperie. Malgré les réserves de certains universitaires sur la qualité du dialogue, son authenticité ne prête à aucun doute : elle est attestée par Aristote, Cicéron et par Alexandre d'Aphrodise. Il n'existe pas de datation, ni de l'écriture du dialogue, ni de la date de ce dernier.
Stromatesvignette|200px|Clément d'Alexandrie. Les Stromates (en Στρώματα) ou Stromateis (, « Mélanges »), est la troisième œuvre de la trilogie de Clément d'Alexandrie (environ 150 – 215 après J.-C.) sur la vie chrétienne. Clément d'Alexandrie a titré son travail Stromateis, « Mélanges », parce qu'il y traite d'une grande variété de sujets. Cet ouvrage va plus loin que ses deux précédents et vise à la perfection de la vie chrétienne par l'initiation à la connaissance totale.
Euclide de MégareEuclide de Mégare (v. 450 av. J.-C. - v. 366 av. J.-C.) était un philosophe de la Grèce antique de l'école socratique. Il est principalement connu pour avoir fondé l'école philosophique de Mégare, vers -405. Il fut confondu avec son homonyme, le célèbre mathématicien Euclide, par les éditeurs et traducteurs des Éléments au Moyen Âge et à la Renaissance. Les mentions d'Euclide de Mégare dans les textes conservés de l'antiquité sont paradoxalement peu nombreuses. Selon l'helléniste Robert Muller, .
AntisthèneAntisthène, en grec ancien / Antisthénês (Athènes vers 440- 362 av. J.-C.), est un philosophe grec, considéré comme le fondateur de l'école cynique vers 390 av. J.-C. Antisthène naît d'une mère d'origine thrace, ce qui ne lui permet pas d'avoir la pleine citoyenneté athénienne, et d'un père citoyen athénien du même nom que lui. Il fut d'abord l'élève de Gorgias et enseigna comme sophiste avant de suivre les leçons de Socrate, dont il retient surtout la leçon de frugalité et l'endurance.