Constitution française du 4 octobre 1958La Constitution française du est la constitution de la Cinquième République, régime actuellement en vigueur en France. Norme juridique suprême du pays, elle est, malgré vingt-quatre révisions, l'une des constitutions les plus stables que la France ait connues. Elle est rédigée en pleine guerre d'Algérie dans le but de mettre un terme à l'instabilité gouvernementale et au risque de coup d'État militaire ; elle est marquée par le retour d'un pouvoir exécutif fort.
Federal republicA federal republic is a federation of states with a republican form of government. At its core, the literal meaning of the word republic when used to reference a form of government means: "a country that is governed by elected representatives and by an elected leader (such as a president) rather than by a monarch". In a federal republic, a division of powers exists between the federal government and the government of the individual subdivisions.
Acquisition de souverainetéUn certain nombre de modes d'acquisition de souveraineté sont, ou ont été reconnues par le droit international comme méthodes licites par lesquelles un État peut acquérir la souveraineté sur un territoire. Le droit international hérite d'une grande partie du droit romain en ce qui concerne l'acquisition de souveraineté en raison du droit civil européen sous-jacent, au moment des premiers voyages de découverte tels que celui de Christophe Colomb.
Conquête militaireLa conquête est l'acte de dominer militairement une armée ennemie par la force des armes. L'histoire militaire offre de nombreux exemples de conquêtes : la conquête romaine de la Grande-Bretagne, la conquête de l'empire maurya sur l'Afghanistan, la conquête espagnole de l'Empire aztèque et les conquêtes musulmanes, parmi maints autres. La conquête normande de l'Angleterre constitue un exemple : fondée sur des relations culturelles, elle conduit à la domination du royaume d'Angleterre et place Guillaume le Conquérant sur le trône d'Angleterre en 1066.
Frontière maritimeUne frontière maritime est une frontière délimitant, en mer, les territoires respectifs sur lesquels s'exerce la souveraineté de deux États. Souvent le prolongement d'une frontière terrestre atteignant une côte, elle définit les zones économiques exclusives auxquelles ces États peuvent prétendre, ce qui a des conséquences géostratégiques certaines. En effet, les ZEE permettent l'exploitation des ressources qu'elles couvrent, que ce soit par la pêche, l'exploitation minière ou autre.
Non-interventionnismeLe non-interventionnisme (ou non-ingérence) est la promotion d'un principe de non-intervention, par laquelle un État ne participe pas aux affaires militaires intérieures ou extérieures d'un autre État. Le concept de « non-intervention » est forgé en 1830 par Talleyrand dans le cadre des pourparlers sur l'indépendance de la Belgique (à la suite de la révolution belge). Alors qu'on lui en demande plus tard le sens, Talleyrand répond : « C'est un mot métaphysique et politique qui signifie à peu près la même chose qu'intervention.
Sui generisSui generis est un terme latin de droit, signifiant « de son propre genre » et qualifiant une situation juridique dont la singularité empêche tout classement dans une catégorie déjà répertoriée et nécessite de créer des textes spécifiques. La philosophie analytique a plus d'une fois utilisé cette expression pour indiquer une idée, une entité, ou une réalité qui ne pouvaient pas être insérées dans un concept qui lui serait supérieur ou au contraire dans un concept inférieur.
Litige frontalierthumb|Carte du triangle d'Ilemi au tripoint entre l'Éthiopie, le Kenya et le Soudan du Sud : lignes de partage de 1938 (ligne rouge), 1947 (ligne bleue) et 1950 (ligne verte correspondant à ligne de patrouille du Soudan du Sud) ; les lignes en jaune sont les frontières internationales reconnues par les différents états. Un litige frontalier est un différend terrestre ou maritime opposant deux entités administratives, typiquement deux pays, sur le tracé de la frontière qui les délimite.
Volonté généraleLa volonté générale désigne, en philosophie politique, la volonté du peuple par chacune de ses parties visant le bien de tous (l'intérêt général), y compris pour son intérêt propre. Développé par Jean-Jacques Rousseau dans Du contrat social, ce concept fécond a connu une grande postérité. C'est sur la volonté générale que repose le contrat social. La volonté générale est le corollaire de l'institution du peuple comme souverain. Chaque partie du peuple souverain doit viser l'intérêt général.
Chevalier impérialLes chevaliers impériaux (Reichsritter) sont, dans le Saint-Empire romain germanique, à la fin du Moyen Âge et au début des Temps modernes, un corps (Reichsritterschaft) de nobles relevant directement de l'Empereur romain germanique, sans l'intermédiaire des princes territoriaux (comme le margrave de Brandebourg, le duc de Bavière, etc.) ; ils sont issus de la noblesse libre médiévale et de la noblesse ministériale. Chevalier impérial est donc un titre de noblesse du Saint-Empire ayant rang sous les Barons (Freiherr) et au-dessus des Nobles (Edler).