Composition (imprimerie)thumb|Composition : tenue du composteur. En imprimerie, et spécialement en typographie, la composition consiste à assembler les caractères pour former des lignes de texte. La composition consista pendant plusieurs siècles à assembler les caractères en plomb, puis elle fut mécanisée avec diverses machines, et elle se fait aujourd’hui de manière numérique. La composition est le principe fondamental qui a régi l’imprimerie depuis Gutenberg, basé sur l’utilisation des caractères mobiles en alliage de plomb, d’antimoine et d’étain.
S longvignette|Détail du Bill of Rights du Congrès des États-Unis montrant un s long en italique. vignette|Plusieurs s longs. Le s long (s) est la forme ancienne de la lettre s minuscule. Depuis l'uniformisation de l'écriture par Charlemagne et l'apparition de la caroline ou minuscule carolingienne, on n'utilisait que le s long, qu'un lecteur non averti confondrait aujourd'hui avec un f. Plus tard est apparu le s final ou s rond, d'abord utilisé exclusivement en fin de mot.
Trait d'unionLe trait d'union « - » est un signe de ponctuation utilisé pour joindre des mots, ou les prénoms d'un acte de naissance et pour séparer les syllabes d'un même mot. Il est distinct du tiret et du signe moins. Il peut être considéré, pour ce qui concerne son codage ou son apparence, comme un tiret court. Il est parfois nommé (plus ou moins justement) : tiret, signe moins, voire, selon les typographes division, tiret quart de cadratin.
Écriture bicaméraleUne écriture bicamérale est une écriture comprenant des lettres minuscules et des lettres capitales. Plus précisément, elle oppose deux œils de format (ou « casse ») — et parfois de tracé — différents pour chaque caractère. Par opposition, une écriture dans laquelle il n’existe pas une telle opposition est dite monocamérale ou unicamérale. On appelle les lettres des minuscules, tandis que les lettres d’un format plus grand, utilisées dans certains cas régis par la grammaire et l’orthotypographie, sont les majuscules (à ne pas confondre avec capitales).
Police d'écritureEn typographie, une police d’écriture, ou police de caractères, est un ensemble de glyphes, c’est-à-dire de représentations visuelles de caractères d’une même famille, qui regroupe tous les corps et graisses d’une même famille, dont le style est coordonné, afin de former un alphabet, ou la représentation de l’ensemble des caractères d’un langage, complet et cohérent. Selon le TLFI ou le dictionnaire Le Robert, le terme de « police » est apparenté au second sens de ce terme en français, celui de document écrit prouvant un fait (police de chargement, police d'assurance) et pourrait provenir du grec apodeixis, « preuve ».
Emphase (typographie)thumb|350x350px|Exemple d'utilisation du changement de fonte en écriture gothique : dans le texte en fraktur, les mots mis en emphase sont composés en schwabacher. En typographie, l’emphase est l’exagération d’un mot ou d'une phrase en utilisant un style ou une fonte différente de celle du reste du texte — pour mettre l’accent dessus. right|frame|Exemple d'emphase sur un texte en romain La technique la plus usité en typographie occidentale consiste à mettre l’accent à travers le changement de fonte ou sa modification : italique, gras, ou .
TildeLe tilde (, ou ) est un signe diacritique des alphabets latin et cyrillique en forme de « S » inversé et couché utilisé dans de nombreuses langues. Il sert aussi, quand il possède une chasse, de signe de ponctuation permettant de séparer des éléments en opposition (en phonologie, par exemple : /s/ ~ /z/ → « le phonème /s/ s’oppose au phonème /z/ »). Le terme « tilde » provient du latin « titulus » (« titre »), inscription portant un nom ou une fonction sous un tableau, un écriteau au cou d'un esclave.
Alphabet latinalt=|vignette|350x350px|Distribution de l'alphabet latin. L'alphabet latin' est un alphabet bicaméral comportant vingt-six lettres de base, principalement utilisé pour écrire les langues d’Europe de l'Ouest, d'Europe du Nord et d'Europe centrale, ainsi que les langues de nombreux pays qui ont été exposés à une forte influence européenne, notamment à travers la colonisation européenne des Amériques, de l'Afrique et de l'Océanie.
ÆÆ, minuscule æ, est une voyelle et un graphème utilisé dans plusieurs langues européennes, dont notamment certaines langues nordiques comme le danois, le féroïen, l’islandais, le norvégien, le français et autrefois le latin ou l’anglo-saxon, mais aussi dans plusieurs langues camerounaises, comme le kenswei nsei, le kom ou le tikar, et quelques langues des Amériques, comme le hupda, le kawésqar ou le yagan. C’est un graphème appelé en français a-e entrelacé, a e-dans-le-a ou « a e-dans-l’a », par simplification, « e-dans-l’a ».
Point d'interrogationUn point d'interrogation, qui a aussi été appelé point interrogatif, est un signe de ponctuation qui se met à la fin d'une phrase interrogative, à la place du point. En France, il est d'usage de placer une espace fine insécable avant le point d'interrogation, ou une espace insécable si la fine n'est pas disponible. Au Canada, il se place sans espace, directement après la dernière lettre de la phrase, ou avec une espace fine insécable si elle est disponible.