K-théorie algébriqueEn mathématiques, la K-théorie algébrique est une branche importante de l'algèbre homologique. Son objet est de définir et d'appliquer une suite de foncteurs K de la catégorie des anneaux dans celle des groupes abéliens. Pour des raisons historiques, K et K sont conçus en des termes un peu différents des K pour n ≥ 2. Ces deux K-groupes sont en effet plus accessibles et ont plus d'applications que ceux d'indices supérieurs. La théorie de ces derniers est bien plus profonde et ils sont beaucoup plus difficiles à calculer, ne serait-ce que pour l'anneau des entiers.
Tannakian formalismIn mathematics, a Tannakian category is a particular kind of C, equipped with some extra structure relative to a given field K. The role of such categories C is to approximate, in some sense, the category of linear representations of an algebraic group G defined over K. A number of major applications of the theory have been made, or might be made in pursuit of some of the central conjectures of contemporary algebraic geometry and number theory.
Tate conjectureIn number theory and algebraic geometry, the Tate conjecture is a 1963 conjecture of John Tate that would describe the algebraic cycles on a variety in terms of a more computable invariant, the Galois representation on étale cohomology. The conjecture is a central problem in the theory of algebraic cycles. It can be considered an arithmetic analog of the Hodge conjecture. Let V be a smooth projective variety over a field k which is finitely generated over its prime field.
Cohomologie étaleLa cohomologie étale est la théorie cohomologique des faisceaux associée à la topologie étale. Elle mime le comportement habituel de la cohomologie classique sur des objets mathématiques où celle-ci n'est pas envisageable, en particulier les schémas et les espaces analytiques. La cohomologie étale a été introduite pour les schémas par Alexander Grothendieck et Michael Artin dans SGA 4 et 41⁄2, avec l'objectif de réaliser une cohomologie de Weil et ainsi résoudre les conjectures de Weil, objectif partiellement rempli, plus tard complété par Pierre Deligne avec l'introduction de la cohomologie l-adique.
Conjectures de WeilEn mathématiques, les conjectures de Weil, qui sont devenues des théorèmes en 1974, ont été des propositions très influentes à la fin des années 1940 énoncées par André Weil sur les fonctions génératrices (connues sous le nom de fonctions zêta locales) déduites du décompte de nombre de points des variétés algébriques sur les corps finis. Une variété sur « le » corps à q éléments possède un nombre fini de points sur le corps lui-même, et sur chacune de ses extensions finies.
Théorie de HodgeLa théorie de Hodge est l'étude, avec l'apport notamment de la topologie algébrique, des formes différentielles sur une variété lisse. En conséquence elle éclaire l'étude des variétés riemanniennes et kählériennes, ainsi que l'étude géométrique des motifs. Elle tient son nom du mathématicien écossais William Hodge. Un des problèmes du prix du millénaire a trait à cette théorie : la conjecture de Hodge.
Topologie de NisnevichLa topologie de Nisnevich est une topologie de Grothendieck sur la catégorie des schémas. Introduite par Yevsey Nisnevich pour l'étude des adèles, elle devait servir à démontrer une conjecture d'Alexander Grothendieck et Jean-Pierre Serre. Cette topologie est aujourd'hui utilisée en K-théorie algébrique, qu'elle rend représentable par un , et en théorie des motifs. Elle permet également de construire l', une théorie de l'homotopie purement algébrique. Une variante importante est la qui raffine la topologie étale.
Catégorie trianguléeEn mathématiques, une catégorie triangulée est une catégorie dotée d'une structure supplémentaire. De telles catégories ont été suggérées par Alexander Grothendieck et développées par Jean-Louis Verdier dans sa thèse de 1963 pour traiter les catégories dérivées. La notion de t-structure, qui y est directement liée, permet de reconstruire (en un sens partiel) une catégorie à partir d'une catégorie dérivée.