Athéismevignette|Symbole de l'athéisme. Au sens large, l'athéisme est défini comme l'absence ou le refus de toute croyance en quelque divinité que ce soit. Le terme s'oppose donc au théisme, toutefois cette définition ainsi posée ne permet pas de le distinguer clairement de l'agnosticisme, de l'antithéisme et de l'apathéisme avec lesquels il peut être confondu. Ainsi, l'athéisme se définit comme la considération qu'il n'existe aucune notion de divinité plausible, prouvable et donc réelle, ceci tant pour un dieu unique que pour un ensemble de divinités intégrées dans un même mythe.
Réalisme moralLe réalisme moral est la thèse méta-éthique selon laquelle les valeurs morales sont des faits objectifs, indépendantes des croyances individuelles et des normes culturelles. Selon ce principe, il existe des vérités morales objectives qui peuvent être découvertes et justifiées par la raison. Le réalisme moral implique qu'il y ait des faits moraux, concernant par exemple les actions obligatoires, les actions justes et les actions mauvaises, dont l'existence et la nature sont en grande partie indépendantes des croyances et des attitudes de ceux qui les expriment.
Universalisme moralL'universalisme moral (aussi appelé objectivisme moral ou moralité universelle) est la position méta-éthique qu'un système d'éthique s'applique universellement, c'est-à-dire pour « tous les individus dans la même situation », indépendamment de la culture, de la race, du sexe, de la religion, de la nationalité, de l'orientation sexuelle ou tout autre élément distinctif. L'universalisme moral s'oppose au nihilisme moral et au relativisme moral. Cependant, à l'instar de l'utilitarisme, toutes les formes d'universalisme moral ne sont pas absolutistes ou moniste.
Philosophie postmoderneLa philosophie postmoderne désigne un ensemble de discours et de travaux apparus en majorité dans les années 1960, en particulier en France (notamment ceux que les Américains ont rangés sous le nom de « French Theory »).
Scepticisme moralLe scepticisme moral est une classe de théories méta-éthiques dont tous les membres impliquent que personne n'a de connaissance morale. De nombreux tenants du scepticisme moral avancent également la plus forte assertion modale que la connaissance morale est impossible. Le scepticisme moral s'oppose particulièrement au réalisme moral qui pose qu'il existe des vérités morales objectives connaissables. Parmi les défenseurs de quelques formes de scepticisme moral figurent David Hume, Friedrich Nietzsche, Max Stirner, J.
Universalisme (philosophie)vignette|Frontispice de L'Encyclopédie de Diderot et D'AlembertDessiné par Charles-Nicolas Cochin,gravé par Bonaventure-Louis PrévostGravure à l’eau-forte et au burin. 1772L'universalisme est un concept de philosophie, parfois qualifiée d'absolutisme. C'est l'idée que les faits universels existent et peuvent être progressivement découverts. L'universalité étudie les faits universaux, par opposition au relativisme, qui affirme que les faits sont simplement relatifs à la perspective d'un individu donné.
Tolérance religieusevignette|upright=1.2|John Locke, Lettre sur la tolérance (1689), première page de l'édition de 1765. La tolérance religieuse est l'acceptation des valeurs religieuses et de la notion de sacré entre différentes confessions ou entre des individus. Dans un pays où existe une religion d'État, cette tolérance consiste à autoriser d'autres croyances aux côtés de la religion officielle, ce qui n'exclut pas certaines formes de discrimination. La tolérance religieuse d'un État n'est pas synonyme de liberté de religion, car elle n'octroie qu'un privilège, et non pas un droit.
AnekantavadaAnekāntavāda (en sanskrit IAST ; devanāgarī : अनेकान्तवाद) est l'une des plus importantes et fondamentales doctrines du jaïnisme. Elle provient du Tattvartha Sutra. Sa traduction pourrait être : « réalité relative » ; son équivalent, dans la philosophie grecque, est le scepticisme. Elle se réfère à deux doctrines : les points de vue multiples : le nayavada ; la relativité des objets et des êtres dans le temps et l'espace : le syadvada. LAnekāntavāda s'inscrit dans la création d'un système philosophique plusieurs siècles avant notre ère.
Théorie de l'observateur idéalLa théorie de l'observateur idéal est une position méta-éthique qui prétend que : Les phrases éthiques expriment des propositions. Quelques-unes de ces propositions sont vraies. Ces propositions portent sur les attitudes d'un hypothétique « observateur idéal ». En d'autres termes, la théorie de l'observateur idéal affirme que les jugements éthiques devraient être interprétés comme des déclarations sur les jugements que ferait un observateur neutre et pleinement informé ; « X est bien » signifie « un observateur idéal approuverait X ».
ÉmotivismeL'émotivisme est la conception méta-éthique (concernant l'éthique) selon laquelle les jugements moraux sont des expressions des émotions ou des attitudes du locuteur qui émet ces jugements. Le « mal » renvoie à une émotion négative associée à une attitude de désapprobation, tandis que le « bien » renvoie à une émotion positive associée à une attitude d'approbation ou d'adhésion. L'émotivisme est, avec le prescriptivisme, l'une des formes que prend l'expressivisme en éthique.