ExponentiationEn mathématiques, l’exponentiation est une opération binaire non commutative qui étend la notion de puissance d'un nombre en algèbre. Elle se note en plaçant l'un des opérandes en exposant (d'où son nom) de l'autre, appelé base. Pour des exposants rationnels, l'exponentiation est définie algébriquement de façon à satisfaire la relation : Pour des exposants réels, complexes ou matriciels, la définition passe en général par l'utilisation de la fonction exponentielle, à condition que la base admette un logarithme : L'exponentiation ensembliste est définie à l'aide des ensembles de fonctions : Elle permet de définir l'exponentiation pour les cardinaux associés.
Barre obliqueLa barre oblique « / », ou par anglicisme le slash, est un caractère typographique. Elle se distingue de la barre oblique inversée « \ ». Avec l'arobase et le tilde, la barre oblique / est l'un des symboles les plus utilisés sur Internet, puisque la double barre oblique est à la tête de l'URI, après l'indication du protocole utilisé (ainsi, avec le protocole HTTP, l’URI commencera par ). C'est aussi, pour la plupart des systèmes d'exploitation, le caractère qui distingue les différents dossiers d'un chemin.
Numération romaineLa numération romaine est un système de numération additive utilisé par les anciens Romains. Les nombres sont représentés à l'aide de symboles combinés entre eux, notamment par les signes , , , , , et , appelés chiffres romains, qui représentent respectivement les nombres 1, 5, 10, 50, 100, 500 et . Ces ne permettaient pas à leurs utilisateurs de faire des calculs, qui étaient effectués au moyen d'abaques. Un nombre écrit en chiffres romains se lit de gauche à droite.
NibbleUn nibble (signifiant grignoter en anglais) ou plus rarement nybble est, en informatique, un agrégat de , soit un demi octet. On trouve aussi les termes francisés semioctet ou quartet. Un quartet contenant , il peut prendre seize (24) valeurs différentes et correspond donc à un seul chiffre hexadécimal, d'où son autre appellation de hex digit (ou hexit). Deux chiffres hexadécimaux formant un octet, ce dernier est souvent représenté par deux nibbles. Dans certaines langues, on peut également rencontrer tetrade, du grec tetra (« quatre »).
Système de numérationvignette|Table d'équivalence entre le système de numération de Kaktovik (utilisant une base 20) et le système décimal. Un système de numération est un ensemble de règles qui régissent une, voire plusieurs numérations données. De façon plus explicite, c'est un ensemble de règles d'utilisation des signes, des mots ou des gestes permettant d'écrire, d'énoncer ou de mimer les nombres, ces derniers étant nés, sous leur forme écrite, en même temps que l'écriture, de la nécessité d'organiser les récoltes, le commerce et la datation.
Point médianLe point médian, ou point milieu, est un signe typographique « · » semblable au point mais placé au-dessus de la ligne de base. Les usages les plus anciens remontent à l’épigraphie : il a servi, dans nombre d'écritures antiques, à séparer les mots. En latin et en grec, son utilisation, bien que fréquente, n’a jamais été systématique, et on a le plus souvent cantonné ce point séparateur de mots aux inscriptions en capitales. Voici un exemple : el (en grec : « lave tes péchés non seulement le visage », palindrome que l’on peut rencontrer sur des fonts baptismaux).
Décimal codé binaireLe décimal codé binaire (DCB) (binary coded decimal ou BCD en anglais), est un système de numération utilisé en électronique numérique et en informatique pour coder des nombres en se rapprochant de la représentation humaine usuelle, en base 10. Dans ce format, les nombres sont représentés par un ou plusieurs chiffres compris entre 0 et 9, et chacun de ces chiffres est codé sur quatre bits : Chiffre Bits 0 0000 1 0001 2 0010 3 0011 4 0100 5 0101 6 0110 7 0111 8 1000 9 1001 Ainsi, pour coder un nombre tel que 127, il suffit de coder chacun des chiffres 1, 2 et 7 séparément, et l'on obtient la valeur 0001 0010 0111.
Chiffre significatifLe nombre de chiffres significatifs indique la précision d'une mesure physique. Il s'agit des chiffres connus avec certitude ou compris dans un intervalle d'incertitude. La précision (ou l'incertitude) avec laquelle on connaît la valeur d'une grandeur dépend du mesurage (ensemble d'opérations ayant pour but de déterminer la valeur d'une grandeur). Exemple : a cinq chiffres significatifs. Le premier chiffre incertain est le 5.
Développement décimal de l'unitéEn mathématiques, le développement décimal périodique qui s'écrit 0,999..., que l'on dénote encore par ou ou , représente un nombre réel dont on peut montrer que c'est le nombre 1. En d'autres termes, les deux notations 0,999... et 1 sont deux notations différentes pour le même nombre. Les démonstrations mathématiques de cette identité ont été formulées avec des degrés variés de rigueur mathématique, et selon les préférences relatives à la définition des nombres réels, les hypothèses sous-jacentes, le contexte historique et le public visé.
Développement décimalEn mathématiques, le développement décimal est une façon d'écrire des nombres réels positifs à l'aide des puissances de dix (d'exposant positif ou négatif). Lorsque les nombres sont des entiers naturels, le développement décimal correspond à l'écriture en base dix. Lorsqu'ils sont décimaux, on obtient un développement décimal limité. Lorsqu'ils sont rationnels, on obtient soit, encore, un développement décimal limité, soit un développement décimal illimité, mais alors nécessairement périodique.