L'adjectif diophantien () (du nom de Diophante d'Alexandrie) s'applique à tout ce qui concerne les équations polynomiales à coefficients entiers, également appelées équations diophantiennes. Les notions qui suivent ont été développées pour venir à bout du dixième problème de Hilbert. Il s'agit de savoir s'il existe un algorithme général permettant de dire si, oui ou non, il existe une solution à une équation diophantienne. Le théorème de Matiyasevich prouve l'impossibilité de l'existence d'un tel algorithme.
Un sous-ensemble M de Nn est dit diophantien s'il existe un polynôme D à n + p variables à coefficients entiers relatifs tel que :
a ∈ M ⇔ il existe x élément de Np tel que D(a, x) = 0
L'ensemble des nombres pairs est diophantien car :
a pair ⇔ il existe x tel que a – 2x = 0
L'ensemble des nombres non premiers est diophantien car :
a est non premier ⇔ il existe (x,y) tel que a - (x+2)(y+2) = 0
Une astuce simple due à Hilary Putnam permet de montrer que si un ensemble M d'entiers naturels non nuls est diophantien, il est l'ensemble des valeurs strictement positives d'un polynôme à coefficients entiers, pour des valeurs positives des variables.
En reprenant la définition dans le cas où n = 1. Il existe un polynôme D à p + 1 variables et coefficients entiers relatifs tel que
a ∈ M ⇔ ∃ x ∈ Np, D(a, x) = 0.
On introduit alors le polynôme (1 – D(y,x)2) dont toutes les valeurs sont inférieures ou égales à 1.
En particulier la seule valeur strictement positive 1 est atteinte si et seulement si D(y,x) est nul et donc si et seulement si y ∈ M.
L'ensemble M est donc l'ensemble des valeurs strictement positives du polynôme y(1 – D(y,x)2) :
M = N* ∩ {y(1 – D(y,x)2) | x ∈ Np et y ∈ N}
Par exemple, l'ensemble des nombres de Fibonacci est constitué des valeurs positives du polynôme y(2 – (x2 + xy – y2)2).
Les paramètres x ont été choisis positifs, mais, tout entier naturel étant somme de 4 carrés, il est possible, en modifiant le polynôme, de prendre des paramètres dans Z.
On montre aisément que la réunion ou l'intersection de deux ensembles diophantiens est diophantien.
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.
This course offers an introduction to control systems using communication networks for interfacing sensors, actuators, controllers, and processes. Challenges due to network non-idealities and opportun
This course covers methods for the analysis and control of systems with multiple inputs and outputs, which are ubiquitous in modern technology and industry. Special emphasis will be given to discrete-
Explore les systèmes de régulation classiques, les degrés de liberté polynomiaux, les modifications du modèle servo et l'ajustement du système grâce à la simplification et à la facturation zéro.
Le dixième problème de Hilbert fait partie de la liste des 23 problèmes posés par David Hilbert en 1900 à Paris, lors de sa conférence au congrès international des mathématiciens. Il énonce : énoncé| X. — De la possibilité de résoudre une équation diophantienne. On donne une équation diophantienne à un nombre quelconque d'inconnues et à coefficients entiers rationnels : On demande de trouver une méthode par laquelle, au moyen d'un nombre fini d'opérations, on pourra distinguer si l'équation est résoluble en nombres entiers rationnels.
La théorie de la calculabilité (appelée aussi parfois théorie de la récursion) est un domaine de la logique mathématique et de l'informatique théorique. La calculabilité (parfois appelée « computationnalité », de l'anglais computability) cherche d'une part à identifier la classe des fonctions qui peuvent être calculées à l'aide d'un algorithme et d'autre part à appliquer ces concepts à des questions fondamentales des mathématiques. Une bonne appréhension de ce qui est calculable et de ce qui ne l'est pas permet de voir les limites des problèmes que peuvent résoudre les ordinateurs.
Lors du deuxième congrès international des mathématiciens, tenu à Paris en août 1900, David Hilbert entendait rivaliser avec le maître des mathématiques françaises, Henri Poincaré, et prouver qu'il était de la même étoffe. Il présenta une liste de problèmes qui tenaient jusqu'alors les mathématiciens en échec. Ces problèmes devaient, selon Hilbert, marquer le cours des mathématiques du , et l'on peut dire aujourd'hui que cela a été grandement le cas.
A finitely generated subgroup F of a real Lie group G is said to be Diophantine if there is beta > 0 such that non-trivial elements in the word ball B-Gamma(n) centered at 1 is an element of F never approach the identity of G closer than broken vertical ba ...
We develop an algorithm for solving a system of diophantine equations with lower and upper bounds on the variables. The algorithm is based on lattice basis reduction. It first finds a short vector satisfying the system of diophantine equations, and a set o ...