Universalisme moralL'universalisme moral (aussi appelé objectivisme moral ou moralité universelle) est la position méta-éthique qu'un système d'éthique s'applique universellement, c'est-à-dire pour « tous les individus dans la même situation », indépendamment de la culture, de la race, du sexe, de la religion, de la nationalité, de l'orientation sexuelle ou tout autre élément distinctif. L'universalisme moral s'oppose au nihilisme moral et au relativisme moral. Cependant, à l'instar de l'utilitarisme, toutes les formes d'universalisme moral ne sont pas absolutistes ou moniste.
Théorie de l'observateur idéalLa théorie de l'observateur idéal est une position méta-éthique qui prétend que : Les phrases éthiques expriment des propositions. Quelques-unes de ces propositions sont vraies. Ces propositions portent sur les attitudes d'un hypothétique « observateur idéal ». En d'autres termes, la théorie de l'observateur idéal affirme que les jugements éthiques devraient être interprétés comme des déclarations sur les jugements que ferait un observateur neutre et pleinement informé ; « X est bien » signifie « un observateur idéal approuverait X ».
Réalisme moralLe réalisme moral est la thèse méta-éthique selon laquelle les valeurs morales sont des faits objectifs, indépendantes des croyances individuelles et des normes culturelles. Selon ce principe, il existe des vérités morales objectives qui peuvent être découvertes et justifiées par la raison. Le réalisme moral implique qu'il y ait des faits moraux, concernant par exemple les actions obligatoires, les actions justes et les actions mauvaises, dont l'existence et la nature sont en grande partie indépendantes des croyances et des attitudes de ceux qui les expriment.
Intuitionnisme moralL'intuitionnisme moral est en méta-éthique la doctrine selon laquelle il existe des vérités morales indépendantes de notre esprit (réalisme moral) et nous pouvons les connaître immédiatemment par intuition. L'intuitionnisme moral a notamment été soutenu par des philosophes britanniques (Henry Sidgwick et George Edward Moore). Dans The Methods of Ethics (1874), Henry Sidgwick définit l'intuitionnisme moral, auquel il adhère, en lien avec la conscience morale.
Méta-éthiqueLa méta-éthique désigne la partie de la philosophie morale qui analyse les concepts fondamentaux de l'éthique, leurs présupposés épistémologiques et leur signification. Elle va de pair avec l'éthique normative, dont elle est censée définir les fondements. La méta-éthique s'intéresse par exemple à la signification de concepts moraux comme bon, juste, devoir, mais aussi conscience morale, fin ; elle est aussi appelée pour cette raison éthique analytique. Il existe deux grands courants qui se recoupent en partie : le non-cognitivisme et le cognitivisme moral.
AntiréalismeEn philosophie analytique, le terme antiréalisme décrit toute position impliquant le refus d'une réalité objective. Ainsi, on peut parler de l'antiréalisme à l'égard des , du passé, du futur, des universaux, des entités mathématiques (telles que les entiers naturels), des catégories morales, du monde matériel ou même de la pensée. Deux interprétations sont clairement distinctes mais souvent confondues.
Relativisme moralLe relativisme moral ou relativisme éthique est la doctrine philosophique qui consiste à considérer que les valeurs morales ne peuvent être évaluées objectivement. Cette position affirme que ce qui est considéré comme bon ou mauvais dépend des normes, des valeurs et des croyances. Tout jugement moral serait ainsi exclusivement tributaire du contexte culturel ou individuel de sorte qu'aucune considération morale universelle ne pourrait être établie.