Cohomologie étaleLa cohomologie étale est la théorie cohomologique des faisceaux associée à la topologie étale. Elle mime le comportement habituel de la cohomologie classique sur des objets mathématiques où celle-ci n'est pas envisageable, en particulier les schémas et les espaces analytiques. La cohomologie étale a été introduite pour les schémas par Alexander Grothendieck et Michael Artin dans SGA 4 et 41⁄2, avec l'objectif de réaliser une cohomologie de Weil et ainsi résoudre les conjectures de Weil, objectif partiellement rempli, plus tard complété par Pierre Deligne avec l'introduction de la cohomologie l-adique.
Hodge structureIn mathematics, a Hodge structure, named after W. V. D. Hodge, is an algebraic structure at the level of linear algebra, similar to the one that Hodge theory gives to the cohomology groups of a smooth and compact Kähler manifold. Hodge structures have been generalized for all complex varieties (even if they are singular and non-complete) in the form of mixed Hodge structures, defined by Pierre Deligne (1970). A variation of Hodge structure is a family of Hodge structures parameterized by a manifold, first studied by Phillip Griffiths (1968).
Hypothèse de RiemannEn mathématiques, l'hypothèse de Riemann est une conjecture formulée en 1859 par le mathématicien allemand Bernhard Riemann, selon laquelle les zéros non triviaux de la fonction zêta de Riemann ont tous une partie réelle égale à 1/2. Sa démonstration améliorerait la connaissance de la répartition des nombres premiers et ouvrirait des nouveaux domaines aux mathématiques. Cette conjecture constitue l'un des problèmes non résolus les plus importants des mathématiques du début du : elle est l'un des vingt-trois fameux problèmes de Hilbert proposés en 1900, l'un des sept problèmes du prix du millénaire et l'un des dix-huit problèmes de Smale.
Motif (géométrie algébrique)La théorie des motifs est un domaine de recherche mathématique qui tente d'unifier les aspects combinatoires, topologiques et arithmétiques de la géométrie algébrique. Introduite au début des années 1960 et de manière conjecturale par Alexander Grothendieck afin de mettre au jour des propriétés supposées communes à différentes théories cohomologiques, elle se trouve au cœur de nombreux problèmes ouverts en mathématiques pures. En particulier, plusieurs propriétés des courbes elliptiques semblent motiviques par nature, comme la conjecture de Birch et Swinnerton-Dyer.
Point rationnelEn théorie des nombres et géométrie algébrique, les points rationnels d'une variété algébrique définie sur un corps sont, lorsque X est définie par un système d'équations polynomiales, les solutions dans k de ce système. Soit une variété algébrique définie sur un corps . Un point est appelé un point rationnel si le corps résiduel de X en x est égal à . Cela revient à dire que les coordonnées du point dans une carte locale affine appartiennent toutes à .
Proper morphismIn algebraic geometry, a proper morphism between schemes is an analog of a proper map between complex analytic spaces. Some authors call a proper variety over a field k a complete variety. For example, every projective variety over a field k is proper over k. A scheme X of finite type over the complex numbers (for example, a variety) is proper over C if and only if the space X(C) of complex points with the classical (Euclidean) topology is compact and Hausdorff. A closed immersion is proper.
Tannakian formalismIn mathematics, a Tannakian category is a particular kind of C, equipped with some extra structure relative to a given field K. The role of such categories C is to approximate, in some sense, the category of linear representations of an algebraic group G defined over K. A number of major applications of the theory have been made, or might be made in pursuit of some of the central conjectures of contemporary algebraic geometry and number theory.
Conjectures de WeilEn mathématiques, les conjectures de Weil, qui sont devenues des théorèmes en 1974, ont été des propositions très influentes à la fin des années 1940 énoncées par André Weil sur les fonctions génératrices (connues sous le nom de fonctions zêta locales) déduites du décompte de nombre de points des variétés algébriques sur les corps finis. Une variété sur « le » corps à q éléments possède un nombre fini de points sur le corps lui-même, et sur chacune de ses extensions finies.
Médaille FieldsLa médaille Fields est la plus prestigieuse récompense en mathématiques avec le prix Abel. Elle est considérée comme équivalente à un prix Nobel inexistant pour cette discipline. Elle est attribuée tous les quatre ans depuis 1936 au cours du congrès international des mathématiciens à quatre mathématiciens au plus, tous de moins de . Les lauréats reçoivent chacun une médaille et . John Charles Fields, mathématicien canadien, propose la création de cette médaille en 1923 lors d'une réunion internationale à Toronto.
Standard conjectures on algebraic cyclesIn mathematics, the standard conjectures about algebraic cycles are several conjectures describing the relationship of algebraic cycles and Weil cohomology theories. One of the original applications of these conjectures, envisaged by Alexander Grothendieck, was to prove that his construction of pure motives gave an that is . Moreover, as he pointed out, the standard conjectures also imply the hardest part of the Weil conjectures, namely the "Riemann hypothesis" conjecture that remained open at the end of the 1960s and was proved later by Pierre Deligne; for details on the link between Weil and standard conjectures, see .