Prodicos de CéosProdicos de Céos (en grec ancien / Prodikos) est un philosophe présocratique grec né entre 470 et et mort après Il naît à Ioulis, patrie de Simonide, Bacchylide et Érasistrate, l'une des quatre villes de l'île de Céos. Il fut plusieurs fois ambassadeur pour sa cité à Athènes, et y donna des conférences qui lui valurent notoriété et richesse. Sophiste, mais aussi sémanticien, il s'attacha à définir le sens des mots et à distinguer des mots qui semblaient être synonymes, ce qui lui valut la considération de Socrate, qui semble l'épargner de son ironie à l'égard des sophistes.
ArétéEn grec ancien, le terme d’arété ( / arété) qui se rencontre déjà aux époques les plus lointaines, traverse toute l'histoire de la culture et de l’éducation en Grèce, et demeure vivant dans la langue grecque moderne. Cette notion au sens premier de « mérite, vertu », est en réalité beaucoup plus riche de sens, et n'a pas d'équivalent en français moderne, comme le remarque l'helléniste Werner Jaeger ; son étymologie permet d'approcher de sa signification fondamentale : le mot est formé sur la racine indo-européenne *ar-, au sens d'« adapter, ajuster », et désigne « l’adaptation parfaite » comme l'adjectif / aristos, qui signifie « excellent ».
Le SophisteLe Sophiste, en grec ancien , est un dialogue de métaphysique de Platon traitant des genres de l’être, de la nature de l’être et de la nature du sophiste. Vers 370 , Platon traversa, selon Léon Robin et Pierre-Maxime Schuhl, une longue crise intellectuelle, durant laquelle il s'interrogeait sur sa théorie des Idées (interrogation qui traverse les dialogues du Parménide et du Sophiste). Il prit conscience de la difficulté d'association non symétrique des Idées avec les choses sensibles, ainsi que de l'association () des Idées entre elles, de même que la communion ( / koinônía) entre les Idées et le Bien.
CalliclèsCalliclès est un personnage des dialogues de Platon. Il apparaît dans le Gorgias, sous les traits d'un rhéteur qui refuse d'accepter les arguments de Socrate. Défenseur d'une morale aristocratique opposant les « forts » et les « faibles », il conteste les lois de la cité. Calliclès d’Acharnes est un personnage célèbre au sein des dialogues de Platon. Il fait partie des rares interlocuteurs qui tiennent tête à Socrate sans jamais se laisser convaincre.
ThrasymaqueThrasymaque (grec ancien ) est un sophiste de la Grèce antique originaire de Chalcédoine (en Bithynie). Le philologue italien Mario Untersteiner fixe sa naissance en -459. On ne connaît pas la date de sa mort ; Cicéron le dit contemporain de Gorgias. D’après Cicéron, il est le premier à enseigner l’art oratoire et donc postérieur de peu à Corax, fondateur de la rhétorique.
Aristippe de CyrèneAristippe de Cyrène (en grec ancien / Aristippos) est un philosophe grec (vers , mort en ). Disciple de Socrate à Athènes, il est le fondateur en de l'école dite cyrénaïque, d'abord localisée à Cyrène (Libye), dont l'orientation principale est l'hédonisme. Il eut une fille, Arété de Cyrène, qui fut disciple de son école et lui succéda. Son petit-fils Aristippe le Jeune fut un autre dirigeant de l'école des cyrénaïques.
Discours épidictiqueLe discours épidictique (dénomination grecque) ou discours démonstratif (dénomination latine) est un registre qui fait partie des trois genres de discours distingués par Aristote dans sa Rhétorique : délibératif, judiciaire et épidictique. Longtemps en retrait des deux autres genres, le discours épidictique connaît, sous la forme de l'éloge, un grand succès sous l'Empire romain. Le discours épidictique (en grec : epideiktikon, en latin demonstratiuum) loue ou blâme.
Le PolitiqueLe Politique, en Πολιτικός, est un dialogue de Platon. Il est la suite immédiate du Sophiste, qui est censé se tenir dans la même journée, ce dernier dialogue étant lui-même la suite du Théétète. Il a pour interlocuteurs principaux l’Étranger d’Élée et Socrate (un homonyme, plus jeune que le maître de Platon). Socrate Théétète d'Athènes, mathématicien et philosophe. Théodore de Cyrène, mathématicien et philosophe, disciple de Protagoras, précepteur de Socrate et Platon.
Esclavage en Grèce antiquethumb|Jeune esclave présentant une boîte à bijoux à sa maîtresse assise, stèle funéraire, vers -430/-410, British Museum. L’esclavage a été une composante essentielle du développement du monde grec antique pendant toute son histoire. Il est considéré par les Anciens non seulement comme indispensable, mais encore comme naturel : même les stoïciens ou les premiers chrétiens ne le remettent pas en cause. thumb|Maître (à droite) et esclave (à gauche) dans une comédie phlyaque, cratère en calice à figures rouges de Sicile, vers 350-340 , musée du Louvre.
Sept sages de GrèceLes Sept sages (en grec ancien , vers 620-550 av. J.-C.) étaient le titre donné par la tradition grecque à sept anciens hommes politiques, législateurs ou philosophes présocratiques de la Grèce antique. Ils étaient sept, comme les Sept Merveilles du monde, les en Inde, ou les Sept contre Thèbes. Platon fournit la liste la plus ancienne des Sept sages, mais les listes et les attributions des sentences varient et, selon des documents de Démétrios de Phalère, la tradition serait bien plus ancienne.