Sahabathumb|right|upright=0.8|Le mot sahaba en arabe. Dans l'islam, les sahaba (en arabe : ar / ) sont les musulmans de la première génération, qui se sont convertis du vivant de Mahomet et qui ont donc vécu avec lui. Ils ont par la suite été tenus pour des autorités en matière de hadith. De nombreux textes détaillent leurs vies et leur vertus. De ce fait, les musulmans leur attribuent une haute autorité morale. Néanmoins, ces constructions historiographiques font que la question de l'historicité de ces personnages se pose.
Malikismevignette|300px|La Grande Mosquée de Kairouan (également appelée mosquée Oqba Ibn Nafi) avait, depuis le , la réputation d'être l'un des plus importants centres d'enseignement de la jurisprudence malikite ; elle est située à Kairouan en Tunisie. Le malikisme ou malékisme (en مذهب مالكي, en berbère: Tamalikit) est l'un des quatre madhahib, écoles classiques du droit musulman sunnite. Il est fondé sur l'enseignement de l'imam Mâlik ibn Anas (711 - 795), juriste (faqîh), théologien et traditionniste (mouhaddith) qui naquit à Médine.
Ijmâ'Lijma` (arabe : إِجْمَاع [idʒ'ma:ʕ], accord ; consensus) est une des sources du droit musulman, après le Coran et la sunna. Les écoles juridiques (madhhabs) lui accordent une place plus ou moins grande. Le consensus est généralement compris comme celui des oulémas spécialistes du domaine dont il est question. Une règle de droit prise par ce procédé ne peut en aucun cas contredire le Coran ou la sunna.
Zakâtvignette|Un groupe de personnes attendant de recevoir la zakât, en Inde. La zakât ou zakat ou zakaat (ar zakāt) ; mot arabe traduit par « aumône légale » est le troisième des piliers de l'islam après l'attestation de foi et la prière. Le musulman est tenu de calculer chaque année lunaire (hégire) ce montant et de le donner « aux miséreux, aux pauvres, à ceux qui travaillent au service de la zakât, aux nouveaux convertis dont le cœur est à raffermir, aux esclaves [qui en ont besoin pour remplir leur contrat d’affranchissement], aux endettés [qui ne peuvent pas s’acquitter de leurs dettes] aux combattants bénévoles et au voyageur [qui n’a pas ce qui lui permet d’atteindre sa destination » [sôurat At-Tawbah / 60].
Hanbalismevignette|359x359px|Répartition des écoles juridiques dans l'islam contemporain. Le hanbalisme est, avec le malikisme, le hanafisme et le chaféisme, l'une des quatre écoles de jurisprudence (madahab) de l'islam sunnite. Prônant l'origine divine du droit en réaction au mutazilisme inspiré par la philosophie grecque du , le hanbalisme doit son nom à son théoricien, l'imam Ahmed ibn Hanbal (780-855). Ce dernier fut l'élève de l'imam ash-Shâfi'î, juriste fondateur de l'école chafi’ite.
Hajjvignette|droite|upright=1.5|Pèlerin en prière dans la mosquée al-Harâm, à La Mecque. Le hajj (arabe : ḥajj, ar, avec un /a/ bref ; ou ḥijjah, ar, « (aller vers) pèlerinage ») est le pèlerinage que font les musulmans aux lieux saints de la ville de La Mecque, en Arabie saoudite. C’est entre les 8 et 13 du mois lunaire de Dhou al-hijja (ḏū al-ḥijja, ar, celui du pèlerinage), douzième mois de l'année musulmane, qu’a lieu le grand pèlerinage à La Mecque, qui constitue le cinquième pilier de l’islam sunnite et fait partie des auxiliaires de la foi chiite.
Salat (islam)thumb|upright=1.3|Fidèles accomplissant la salât (prière) dans la cour de la Grande Mosquée de Kairouan en Tunisie. La salât (en arabe : ar, ṣalāt pl. ar, ṣalawāt) ou namaz (en persan : fa) désigne la prière islamique, second des cinq piliers de l'islam. Ce terme recouvre cependant un large ensemble de prières en islam, mais il est employé aussi spécifiquement pour les cinq prières rituelles quotidiennes, obligatoires pour le fidèle. Il s'agit donc des prières que l'on peut qualifier de canoniques, par opposition aux prières surérogatoires.
Hanafismevignette|359x359px|Répartition des écoles juridiques dans l'islam contemporain. Le hanafisme ou hanéfisme (en حنفي, , Hanefi en turc) est la plus ancienne des quatre écoles religieuses islamiques sunnites (madhhab) de droit musulman et de jurisprudence (fiqh). Elle porte le nom du théologien et jurisconsulte Abou Hanifa an-Nou'man ibn Thabit (699-767), un tābi‘ de Koufa dont les opinions juridiques ont été sauvegardées principalement par ses deux élèves les plus importants, Abou Yoûsouf (735-798) et Mouhammad Al-Shaybânî (749-805).
KoufaKoufa ou Kûfa (الكوفة [al-kūfa]) est une ville d'Irak, environ au sud de Bagdad, et à au Nord-est de Nadjaf. Elle est située sur les rives du fleuve Euphrate. La population en 2003 était estimée à habitants. C'est la deuxième ville de la province de Nadjaf. Avec Kerbala et Nadjaf, Koufa est une des trois villes irakiennes de grande importance pour les musulmans chiites. Les musulmans conquirent l'Iraq vers 637. Sur l'ordre de Omar ibn al-Khattâb, Koufa fut construite au sud de la Mésopotamie pour devenir un misr, une garnison militaire, à proximité de la cité lakhmide d'Al-Hira.
Jurisprudence islamiqueLe fiqh (arabe : fiqh, ar : dérive du verbe signifiant comprendre) est l'interprétation temporelle des règles de la charia. Il est quelquefois traduit par droit musulman, par référence aux avis juridiques pris par les juristes de l'islam. Il s'agit d'une compréhension du message de l'islam sur le plan juridique, bien qu'il ne s'y limite pas. Le savant en matière de fiqh, se nomme faqîh (arabe : faqīh, ar).