Cardinal inaccessibleEn mathématiques, et plus précisément en théorie des ensembles, un cardinal inaccessible est un cardinal ne pouvant être construit à partir de cardinaux plus petits à l'aide des axiomes de ZFC ; cette propriété fait qu'un cardinal inaccessible est un grand cardinal. Un cardinal infini א est : soit א0 si α = 0 ; soit limite (au sens faible) si α est un ordinal limite ; soit successeur de א si α = β + 1.
Nombre epsilonEn mathématiques, les nombres epsilon sont une collection de nombres transfinis définis par la propriété d'être des points fixes d'une application exponentielle. Ils ne peuvent donc pas être atteints à partir de 0 et d'un nombre fini d'exponentiations (et d'opérations « plus faibles », comme l'addition et la multiplication). La forme de base fut introduite par Georg Cantor dans le contexte du calcul sur les ordinaux comme étant les ordinaux ε satisfaisant l'équation où ω est le plus petit ordinal infini ; une extension aux nombres surréels a été découverte par John Horton Conway.
Wilhelm AckermannWilhelm Ackermann (1896-1962) est un mathématicien allemand, célèbre pour la fonction d'Ackermann (1925) qui est un exemple important de la théorie de la calculabilité. Sa thèse (1924) donne une preuve détaillée de la cohérence de l'. Il fut professeur dans le secondaire, à Burgsteinfurt de 1929 à 1948, puis à Lüdenscheid jusqu'à sa retraite en 1961. Il fut membre correspondant de l'Académie des sciences de Göttingen et professeur honoraire de l'université de Münster.
Oméga de Chaitinthumb|right|upright=1.2|Un nombre Oméga de Chaitin est une suite de bits représentant, sous forme concentrée, la solution du problème de l'arrêt pour tous les programmes d'une machine de Turing universelle donnée. En théorie algorithmique de l'information, une constante 'Oméga de Chaitin' (nombres définis et étudiés par Gregory Chaitin) caractérise de manière univoque et mathématiquement précise un nombre réel, qui possède la particularité d'être aléatoire et de ne pas être calculable au sens de Turing : un algorithme donné ne permet de calculer qu'un nombre fini de ses décimales.
On Formally Undecidable Propositions of Principia Mathematica and Related Systems"Über formal unentscheidbare Sätze der Principia Mathematica und verwandter Systeme I" ("On Formally Undecidable Propositions of Principia Mathematica and Related Systems I") is a paper in mathematical logic by Kurt Gödel. Submitted November 17, 1930, it was originally published in German in the 1931 volume of Monatshefte für Mathematik. Several English translations have appeared in print, and the paper has been included in two collections of classic mathematical logic papers.
Inner modelIn set theory, a branch of mathematical logic, an inner model for a theory T is a substructure of a model M of a set theory that is both a model for T and contains all the ordinals of M. Let be the language of set theory. Let S be a particular set theory, for example the ZFC axioms and let T (possibly the same as S) also be a theory in . If M is a model for S, and N is an -structure such that N is a substructure of M, i.e. the interpretation of in N is N is a model for T the domain of N is a transitive class of M N contains all ordinals of M then we say that N is an inner model of T (in M).
Théorème de GoodsteinEn mathématiques, et plus précisément en logique mathématique, le 'théorème de Goodstein' est un énoncé arithmétique portant sur des suites, dites suites de Goodstein. Les suites de Goodstein sont des suites d'entiers à la croissance initiale extrêmement rapide, et le théorème établit que (en dépit des apparences) toute suite de Goodstein se termine par 0. Il doit son nom à son auteur, le mathématicien et logicien Reuben Goodstein.
Théorie oméga-cohérenteEn logique mathématique une théorie arithmétique est appelée théorie ω-cohérente (oméga-cohérente) quand, pour toute propriété P des nombres entiers que l'on peut exprimer dans le langage de la théorie, si pour chaque entier n, P(n) est démontrable dans la théorie, alors ¬∀x P(x) n'est pas démontrable dans la théorie (¬ pour la négation, ∀ pour la quantification universelle, « pour tout »). Quand on prend pour P un énoncé clos (qui ne dépend pas de x) on retrouve la définition de la cohérence, appelée parfois dans ce contexte cohérence simple, qui est donc conséquence de l'ω-cohérence.
Théorème de LöbEn logique mathématique, le théorème de Löb, démontré par Martin Hugo Löb (1921-2006), est une variante du second théorème d'incomplétude de Gödel. Il dit que pour toute théorie T satisfaisant les conditions de ce dernier — l'arithmétique de Peano par exemple — pour toute formule P, s'il est démontrable dans T que « si P est démontrable dans T alors P », alors P est démontrable dans T. En d'autres termes : si , alors où DemT(⌈P⌉) est une formule qui exprime que la formule P, de numéro de Gödel ⌈P⌉, est démontrable dans T.
Castor affairéUn castor affairé est, en théorie de la calculabilité, une machine de Turing qui maximise son « activité opérationnelle » (comme le nombre de pas effectués ou le nombre de symboles écrits avant son arrêt) parmi toutes les machines de Turing d'une certaine classe. Celles-ci doivent satisfaire certaines spécifications et doivent s'arrêter après être lancées sur un ruban vierge. Une fonction du castor affairé, ou fonction du nombre maximal de pas quantifie cette activité maximale pour une machine de Turing à n états ; ce type de fonction n'est pas calculable.