Point (signe)Cet article traite du point et de ses utilisations en tant que signe typographique. Le point (du latin punctum, d'où ponctuation) est un signe de ponctuation qui sert à marquer la fin d'une phrase, d'un syntagme, d'un groupe de sens important, et peut donc marquer graphiquement une pause relativement longue dans un énoncé. Le point, sauf utilisation abréviative, doit être suivi d'une majuscule en capitale. Le point est un élément important pour séparer deux phrases indépendantes, mais liées, ce qui offre une structure plus claire et une meilleure clarté.
Point d'interrogationUn point d'interrogation, qui a aussi été appelé point interrogatif, est un signe de ponctuation qui se met à la fin d'une phrase interrogative, à la place du point. En France, il est d'usage de placer une espace fine insécable avant le point d'interrogation, ou une espace insécable si la fine n'est pas disponible. Au Canada, il se place sans espace, directement après la dernière lettre de la phrase, ou avec une espace fine insécable si elle est disponible.
Deux-pointsLe deux-points, ou double point, est un signe de ponctuation constitué de deux points alignés l’un au-dessus de l’autre. Du point de vue de la syntaxe, le deux-points s’apparente au point-virgule et sépare deux membres de phrase souvent constitués de propositions indépendantes. Le deux-points peut introduire diverses catégories de segments : une citation, dans le discours rapporté direct : une explication, une cause : une conséquence, une synthèse : une énumération : Le Lexique des règles typographiques en usage à l'Imprimerie nationale, ouvrage de référence en typographie française, indique qu'on ne met pas de majuscule après un deux-points, sauf s'il est suivi d'un nom propre ou qu'il introduit une citation.
PonctuationLa ponctuation a pour but l’organisation de l’écrit grâce à un ensemble de signes graphiques. Elle a trois fonctions principales. Elle anime le texte en indiquant des faits de la langue orale, comme l’intonation ou les pauses de diverses longueurs (indications prosodiques). Elle marque les degrés de subordination entre les différents éléments du discours (rapports syntaxiques). Enfin elle précise le sens et définit les liens logiques entre ces éléments (informations sémantiques).
Point médianLe point médian, ou point milieu, est un signe typographique « · » semblable au point mais placé au-dessus de la ligne de base. Les usages les plus anciens remontent à l’épigraphie : il a servi, dans nombre d'écritures antiques, à séparer les mots. En latin et en grec, son utilisation, bien que fréquente, n’a jamais été systématique, et on a le plus souvent cantonné ce point séparateur de mots aux inscriptions en capitales. Voici un exemple : el (en grec : « lave tes péchés non seulement le visage », palindrome que l’on peut rencontrer sur des fonts baptismaux).
VirguleLa virgule (,) est un signe de ponctuation. Le substantif féminin virgule est un emprunt au latin classique la (« petite baguette » ou « petite verge »), dérivé de la avec le suffixe diminutif -la (« -ule »). Il est attesté au : d'après le Trésor de la langue française informatisé, sa plus ancienne occurrence se trouve dans les Controverses des sexes masculin et féminin de Gratian Du Pont, ouvrage dont lla est parue à Toulouse en . Sa prononciation est .
Extended Binary Coded Decimal Interchange CodeL’Extended Binary Coded Decimal Interchange Code (EBCDIC) est un mode de codage des caractères sur créé par IBM à l'époque des cartes perforées. Il existe au moins différentes bien documentées (et de nombreuses variantes parfois créées par des concurrents d’IBM), incompatibles entre elles. Ce mode de codage a été critiqué pour cette raison, mais aussi parce que certains caractères de ponctuation ne sont pas disponibles dans certaines versions. Ces disparités ont parfois été interprétées comme un moyen pour IBM de conserver ses clients captifs.
Séparateur décimal et séparateur de milliersUn séparateur décimal est un symbole utilisé pour partager la partie décimale de la partie entière d'un nombre décimal. Ce symbole dépend des conventions régionales du système de numération ; communément, il est représenté par un point dans les systèmes anglo-saxons et par une virgule dans les autres systèmes. Le séparateur de milliers est lui utilisé pour faciliter la lecture des grands nombres en regroupant par ordre de mille. Au Moyen Âge, avant l'apparition de l'imprimerie, les mathématiciens utilisaient une barre (« ̄ ») pour surligner la partie entière d'un nombre.
Tiretvignette|Tirets typographiques. Le tiret est un signe de ponctuation. Il ne doit pas être confondu avec le trait d’union ni avec le signe moins. Il existe trois types de tirets, selon leur longueur : le tiret long (), le tiret moyen () et le tiret court (), ainsi que le double tiret. Le trait d'union ne peut être considéré comme un tiret. Il est aussi appelé “division” en typographie. Le tiret long ou « tiret cadratin » (« — » Unicode U+2014 HTML — — — digicode A-0151; TeX ---) a plusieurs fonctions.
Écriture bicaméraleUne écriture bicamérale est une écriture comprenant des lettres minuscules et des lettres capitales. Plus précisément, elle oppose deux œils de format (ou « casse ») — et parfois de tracé — différents pour chaque caractère. Par opposition, une écriture dans laquelle il n’existe pas une telle opposition est dite monocamérale ou unicamérale. On appelle les lettres des minuscules, tandis que les lettres d’un format plus grand, utilisées dans certains cas régis par la grammaire et l’orthotypographie, sont les majuscules (à ne pas confondre avec capitales).